Ce samedi 25 Novembre 2017, Emmanuel Macron, le Président de la République participait à la journée de lutte contre la violence faite aux femmes. Cette journée a pour butter de lutter contre toutes les violences, quelles soient physiques ou morales ou encore sexistes. Le chef de l'Etat était attendu au tournant par les associations qui luttent contre cette véritable souffrance. Aujourd'hui en France, plus 225 000 femmes par an sont victimes de violences particulièrement de la part de leur ancien ou actuel conjoint. De plus, 3 femmes victimes sur 4 déclarent avoir subi des faits répétés.
Le Président qui lutte aussi pour l'égalité entre les sexes souhaitait donc marquer cette journée par un discours pour présenter son plan d'action. "C'est notre société entière qui est malade du sexisme" a t-il déclaré entre autre.
De plus, le Président de la République a annoncé plusieurs mesures, qui ont été jugées insuffisantes selon les associations féministes. Parmi ces mesures : un module d'enseignement sur le sexisme et le harcèlement durant le cursus scolaire, l'accompagnement des femmes victimes de violences amélioré et pour finir et enfin, un plus long délai de prescription qui sera augmenté de 10 ans passant ainsi de 20 à 30 ans. Cependant, ce n'est pas tout, Emmanuel Macron a aussi déclaré qu'il voulait lutter contre la pornographie.
Pornographie : une humiliation faite aux femmes
Sur son profil Twitter, l'ancien président d'En Marche a par la suite enfoncé le clou en écrivant : "La pornographie a franchi la porte des établissements scolaires. Nous ne pouvons ignorer ce genre qui fait de la femme un objet d'humiliation".
Et pour cause, un enfant sur deux entre 15 et 17 ans avoue avoir déjà visionné des vidéos à caractères pornographiques.
Cette prise de conscience est une grande avancée dans la lutte contre la pornographie qui fait de la femme un objet et ne respecte plus son humanité. Thérèse Hargot, sexologue, auteur du livre "Une jeunesse sexuellement libéré (ou presque)" se félicitait hier soir de cette déclaration sur sa page Facebook.
Cependant, la lutte contre la pornographie ne fait que commencer.
Cette lutte nommée par Emmanuel Macron lui-même un « combat culturel » a connu ses premiers réticents. Suite à ces déclarations, Manuel Ferrara, acteur et réalisateur de film pornographiques, a tweeter que le Président essayait de « diaboliser » la profession avant de conclure qu’il attendait l’appel présidentielle.
Pour lutter contre la pornographie, le Président compte étendre les pouvoirs du CSA pour qu’il puisse controler les contenus qui pourraient conduire à la violence contre les femmes.