Le vendredi 12 janvier, le célèbre journal américain The Wall Street - bien qu'étant le plus favorable à Trump - a lancé une rumeur qui place ce dernier dans une situation très délicate. Selon eux, le président américain aurait eu des relations sexuelles avec l'ancienne actrice de films pornographiques Stormy Daniels en 2006, un an seulement après avoir épousé Melania, actuelle première dame des Etats Unis d'Amérique. À l'époque, celle-ci était enceinte de leur fils Barron Trump, qui était sur le point de naître. Il aurait payé la somme de 130.000 dollars en échange du silence de l'actrice.

Celle-ci dément aujourd'hui les faits mais aurait confié en privé, en 2011, au journal avoir eu des rapports en marge d'un tournoi huppé de golf. Une rumeur supplémentaire, qui commence à être de trop étant donné que le président avait déjà été accusé d'avoir tenté de mettre les épouses de certains de ses propres amis dans son lit.

Meliana Trump s'éloigne, furieuse

Un énième affront dur à encaisser pour la First Lady. D'après le New York Times, elle a décidé le lundi 29 janvier de prendre plus que jamais ses distances, et d'annuler un voyage officiel à Davos où son époux s'est donc rendu seul. Elle a, à la place, quitté la Maison Blanche pour se rendre en avion présidentiel en Floride, dans leur résidence de Mar-a-Lago.

Une escapade en solo qui démontre un besoin de changer d'air. Revenue depuis, elle a annulé tous ses déplacements en couple et a pris d'autres engagements seule, comme ce vendredi 26 janvier où elle est apparue au musée de l'holocauste de Washington sans lui.

Le tacle devant le Congrès américain

Mardi 30 janvier, Donald Trump a tenu un discours sur l'état de l'Union, moment important de la vie politique américaine.

Les présidents américains s'y rendent habituellement tous avec leur compagne, mais, suite aux problèmes conjugaux, Melania en a décidé autrement. Bien qu'elle y ait fait sa première apparition publique depuis le lancement des rumeurs, l'ex mannequin a fait voiture à part.

Elle a ensuite fait une entrée fracassante, adressant très peu de sourires et un visage impassible.

De plus, sa tenue était significative, entièrement blanche, ce qui rappelle de nombreux détails :

- Le tailleur blanc crème, évoquant sensiblement ceux portés par les démocrates défendant le droit des femmes contre le nouveau président l'an dernier;

- Le tailleur pantalon identique à ceux d'Hillary Clinton, son opposante politique, qui ne portait que ça.

Seule en blanc, parmi une assistance totalement vêtue de noir, elle a donc forcément attiré tous les regards. Ce choix vestimentaire serait-il une forme d'affirmation ou de défiance envers son mari ?

Tout ceci amène forcément à repenser, en comparaison, à son prédécesseur Barack Obama ainsi qu'à sa femme, tous deux toujours unis en public, dégageant quelque chose de très fidèle et familial. Une nouvelle image négative renvoyée par le nouveau président qui lui fait perdre toujours plus de points auprès de l'opinion publique.