Mis sous pression depuis plus d'un mois par le mouvement des "gilets jaunes", Emmanuel Macron peut encore compter sur le soutien de citoyens républicains. Baptisée "Marche républicaine de soutien à Emmanuel Macron" avant d'être renommée "Marche républicaine des Libertés", une mobilisation de plusieurs milliers de personnes est prévue le dimanche 27 janvier.

Il faut dire qu'ils annoncent qu'ils défileront massivement à Paris, depuis la place de la République, afin de défendre l'action du président durement éprouvé par la crise des "gilets jaunes" ces dernières semaines !

Lancé sur l'initiative du collectif "STOP Maintenant, ça suffit", et désormais soutenu par les "foulards rouges", l'événement pourrait ainsi réunir quelques 6 000 personnes.

La défense des institutions en ligne de mire

Pour sûr, l'appel séduit déjà près de 18 000 individus sur Facebook dont 6 000 se disent prêts à y prendre activement part. A leur nombre, on pourra compter les membres des "foulards rouges", qui ont apporté leur soutien à la marche sous la condition qu'elle ne soit pas "politisée", et avec l'objectif affiché de se poser en rempart contre l'anarchie invoquée par une fraction des "gilets jaunes".

Concernant les détails de la manifestation de soutien, le cortège prendra son élan à la place de la République dès 14 heures.

Pour le porte-parole des "foulards rouges", Benois Peintre, l'initiative vise à rassembler des citoyens républicains pour soutenir leur pays par ce temps de crise. Il a notamment indiqué avoir rempli les formalités d'usage pour une déclaration en préfecture de la marche.

Une sympathie assumée pour le président Macron

Quant à l'un des organisateurs de la marche questionné par Europe 1 sur les intentions portées par celle-ci, il assure toutefois qu'il ne s'agit pas de s'opposer brutalement aux "gilets jaunes" !

La manifestation viserait simplement la fin des blocages et des violences, pour permettre un retour au calme et une entrée sereine dans le dialogue voulu par Emmanuel Macron.

S'il affiche son soutien personnel au président de la République qu'il estime victime d'injustice, l'ingénieur toulousain espère que sa démarche donnera un peu d'air à l'exécutif aux abois depuis six mois maintenant. Le grand débat national plébiscité par la majorité devrait s'ouvrir dans les prochaines semaines, afin d'apporter des solutions concrètes aux questions que se posent les Français.