Treize militaires français sont tombés ce lundi 25 novembre au soir au Mali dans un accident entre deux hélicoptères, durant une "opération de combat contre des djihadistes", engagés au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane. Ils sont désormais 38 éléments de l'armée française à être morts suite à cette intervention au Mali commencée en 2013. Le président de la République Emmanuel Macron a d'ores-et-déjà adressé ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes, mais aussi renouvelé son soutien à leurs camarades dans la lutte acharnée contre le terrorisme.

Une liste de morts qui s'allonge

Pour mémoire, le dernier accident d'hélicoptères de l'armée française qui avait coûté la vie à cinq personnes remonte au mois de février 2018. La collision avait alors concerné deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre qui étaient allés s'écraser dans le Var, à tout juste une cinquantaine de kilomètres de la cité balnéaire de Saint-Tropez. Ce nouvel accident porte, quant à lui, à 38 le nombre de militaires français morts au Mali depuis 2013 et le lancement de l'intervention française au Sahel, avec la retentissante opération Serval.

Selon les détails du ministère des Armées, l'accident concernait un hélicoptère de combat appelé Tigre et un hélicoptère de manoeuvre et d'assaut nommé Cougar. Avant lundi soir, le dernier mort compté parmi les rangs français était le brigadier de 24 ans, Ronan Pointeau, tué dans l'explosion d'une bombe en début novembre. A noter que l'opération qui mobilise actuellement 4500 militaires au Sahel, enregistre désormais l'un des plus imposants bilans de pertes qu'a essuyé l'armée française depuis 1983 et l'attentat du Drakkar, à Beyrouth au Liban.

Six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef

Du côté de l'Elysée, un communiqué souligne le message du président de la République Emmanuel Macron qui s'est entretenu avec les familles endeuillées.

Celui-ci a notamment compati à l'immense "douleur" provoquée par cette perte, avant d'assurer aux proches des militaires tombés "de l'indéfectible solidarité de la Nation". Dans le même temps, le chef de l'Etat et chef des Armées a renouvelé "son soutien le plus total à leurs camarades de l'armée de terre et des armées françaises" encore engagés dans le combat contre le terrorisme.

Pour le détail des informations communiquées, ce sont six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef qui ont perdu la vie lors de l'opération. Emmanuel Macron a d'ores-et-déjà salué, au nom de la France et avec le plus grand des respects, "la mémoire de ces militaires de l'armée de terre" morts en exercice et au service de leur pays dans la difficile guerre lancée au terrorisme au Sahel.

Un ennemi face auquel, le président de la République a salué le courage de ses troupes et leur incroyable détermination à poursuivre "leur mission".