La France, l'Europe, le monde entier est touché par la pandémie du coronavirus. Si ce n'est pas encore confirmé à 100%, il semblerait que le virus soit dans un premier temps apparu du côté de Wuhan en Chine. Il s'est ensuite transmis avant d'arriver en Italie, le premier pays européen touché par le Covid-19. Les conséquences de ce virus sont dramatiques et il a montré à l'ensemble des gouvernements que leur système de santé et de protection avait été délaissé. Régulièrement, le budget de l'armée augmente et celui de la santé diminue. Le personnel hospitalier est vu, à juste titre, comme les héros de la nation.

Si l'union sacré avait été décrétée il y a quelques temps, il va falloir maintenant rendre des comptes, payer et préparer l'avenir. Emmanuel Macron s'est rendu à La Pitié-Salpêtrière ce vendredi 15 mai et il était attendu, les échanges avec les soignants ont été très tendus.

"Vous pensez vraiment qu’on a besoin d’une médaille ?"

Le gouvernement d'Emmanuel Macron, que l'on dit fatigué par la gestion de cette crise s'est rendu à La Pitié-Salpêtrière pour y rencontrer le personnel soignant. La scène s'est déroulée le 15 mai dernier et le moins que l'on puisse dire, c'est que le président de la République était attendu de pied ferme. Comme dans de nombreux secteurs, les syndicalistes sont présents pour aider les médecins, infirmiers, aides soignants et autres à obtenir de meilleures conditions de travail.

Le chef du gouvernement s'est retrouvé face à l'un deux et a été interrogé sur l'utilité de la médaille de l'engagement face aux épidémies qui a été promise au personnel du monde hospitalier : "Vous pensez vraiment qu’on a besoin d’une médaille ?". La réponse du président ne se fait pas attendre : "Si vous ne la voulez pas, ne la prenez pas". Ambiance glaciale et tendue donc pour Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron reconnait son "erreur" et prépare l'avenir

Néanmoins, le président de la République se sait dans une situation bien délicate.

Il se murmure que ses relations avec ses ministres sont tendues, même si ces rumeurs ont été démenties à plusieurs reprises. Si cela ne justifie pas tout, l'annonce de la reprise scolaire et la visite dans une école d'Emmanuel Macron et du ministre de l'éducation nationale avaient surpris. Lors de sa visite le 15 mai dernier, le président de la République a fait quelques annonces.

Il a tout d'abord reconnu que ses mesures sur la réforme du système de santé étaient une erreur, le président de la République a fait son Mea Culpa. Le président a admis qu’elle ne « portait pas assez de sens » et que son « ampleur » et son rapport au temps n’étaient « pas du tout suffisants compte tenu de l’état où en était l’hôpital »