La seconde vague de Coronavirus frappe la France mais aussi d'autres pays du monde et d'Europe. On l'a vu notamment en Espagne en Grèce ou encore en Inde, le nombre de cas est en forte hausse. Si dans un premier temps, on pensait que la hausse du nombre de cas n'avait pas d'influence sur le nombre d'hospitalisations, force est de constater que la situation devient critique. A Marseille notamment, les chefs de service de réanimation tirent la sonnette d'alarme et dans quelques jours, la situation pourrait devenir dramatique. Il y a quelques minutes, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a confirmé que le gouvernement "va être obligé de prendre un certain nombre de décisions difficiles" et ce "dans les huit à dix jours maximum" a-t-il déclaré ce mercredi 9 septembre lors d'un point presse.

Une bien mauvaise nouvelle pour la France ? On vous en dit plus

La France dans une situation critique

Elles semblent bien loin les vacances d'été, le sable chaud et la crème solaire sont au fond du sac. Si durant l'été, on avait pu lire ici et là, qu'il valait mieux vivre un été masqué qu'un été confiné, ce dernier pourrait prochainement pointer le bout de son nez. Ce mardi 8 septembre, ce sont plus de 7000 cas de coronavirus qui ont été confirmés dans l'Hexagone. Pire encore, c'est le taux de positivité du Covid-19 qui inquiète les autorités, dans certaines régions, il dépasse le taux de 5%.

Si l'insouciance était prédominante il y a quelques jours, quelques semaines, la gifle de la rentrée fait mal.

Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a qualifié d’"inquiétant" le niveau de l’épidémie de Covid-19 en France. Selon lui, on s'est quelque peu laissé bercer par la faible hausse du nombre d'hospitalisations. Selon lui, "une augmentation très rapide, exponentielle, dans un deuxième temps". La situation risque de se dégrader rapidement.

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur pointée du doigt ?

Régulièrement, les médias se rendent dans la région PACA pour y interroger le professeur Raoult. Il faut dire que ses connaissances dans le domaine médical et scientifique ne sont pas à prouver. Néanmoins, dans cette partie de la France, classée dans la liste des départements en rouge par le gouvernement d'Emmanuel Macron, un reconfinement n'est pas à exclure.

Aujourd'hui, les hôpitaux commencent à avoir un taux d'occupation élevé et pour faire face à une deuxième vague, de nombreux lits vont être ouverts dans la région. Selon les derniers chiffres communiqués, ce sont 111 patients qui ont été admis et 24 d'entre eux seraient en réanimation. Jean-François Delfraissy a clairement pointé du doigt la situation dans la région lors de sa conférence de presse. On vous rappelle qu'un conseil de défense doit se tenir dans 48 heures.