L’objet de l’étude a été de déterminer quelles espèces d’oiseaux ont été gravées dans le sol. Ces géoglyphes s’étendent sur environ 500 kilomètres carrés. Ils ont été dessinés il y a 2000 ans à l’époque pré-inca. Il s’agit de dessins géométriques, représentants des plantes et des Animaux. On compte au total 2000 représentations. Certaines peuvent atteindre des surfaces de dizaines de mètres. Ces dernières sont d’ailleurs si vastes qu'elles ont dû être photographiées du haut d’un avion.
16 formes d'oiseaux
Parmi ces différentes espèces, on compte 16 formes d’oiseaux.
Cependant, savoir de quels oiseaux il s’agit a attisé la curiosité, en particulier celle de quelques ufologues. Ils y ont reconnu des pistes d’atterrissage pour les OVNIS.
L'oiseau géant
Cette forme d'oiseau géant représente l'annonce de la fête du soleil chez les Incas : "l'Inti Raymi". En effet, chaque année, du 20 au 23 juin, si on se met sur la tête de l'oiseau, on peut y admirer le lever du soleil. Il sort précisément au même endroit que le zigzag. Il s'agit d'une invention très précise qui permet de déceler les solstices.
L'oiseau-frégate
L'oiseau-frégate compte parmi les plus célèbres dessins du désert de Nasca. Ses ailes sont séparées par une distance de 66 mètres.
Une nouvelle méthode d'analyse des oiseaux
Dernièrement, une autre catégorie de scientifiques s’est penchée sur cette question : des ornithologues. Il s'agit de l’équipe japonaise de Masaki Eda (Muséum Universitaire d'Hokkaido au Japon). Ils ont d’ailleurs fait part du résultat de leur étude dans le “Journal of Archeological Science : reports”.
Auparavant, les scientifiques avaient procédé à l’analyse de l’espèce des oiseaux en se basant sur leurs impressions. Lors des dernières recherches effectuées, la méthode d’analyse n’a pas été du tout la même. Les chercheurs ont comparé l’anatomie (bacs, pattes, etc.) observée avec celle d’oiseaux existants actuellement au Pérou.
Le résultat des recherches sur les oiseaux
Les surprises ont été de taille. Le célèbre colibri qu’on croyait avoir reconnu s’avère en réalité être un passereau. On a également réussi à identifier de nouveaux dessins : des pélicans. Ceux qu’on avait pris pour des condors et des flamants n’en sont en fait pas, leur espèce reste à être identifiée. D'autre part, une forme d'embryon de perroquet a été reconnue.
Les chercheurs n’ont pas dit leur dernier mot : ils vont continuer à analyser ces géoglyphes. Ils vont garder une méthode d’analyse identique, mais il s’agira cette fois de les analyser à l'aide d'espèces représentées sur des poteries de la même époque également retrouvées au Pérou.