gluten. Savez-vous ce que ce terme de plus en plus à la mode veut dire ? Pas sûr. Il s'agit d'un mélange de protéines qui compose environ 80% des céréales. Tels que le blé, l'orge, le seigle, l'avoine, l'épeautre, et le froment. Actuellement, le blé est la principal source de gluten. C'est donc principalement du gluten du blé qui va être utilisé dans la préparation des biscuits, pâtes, pains, viennoiseries et plats industriels. Le soucis c'est que ce gluten est issu de céréales traités par des pesticides et des insecticides qui peuvent être très nocifs pour la santé.
La réglementation est stricte concernant les seuils d'utilisations de ces produits. Mais plusieurs spécialistes estiment que la réglementation est trop laxiste et qu'il faut interdire l'usage de certains de ces composés chimiques jugés trop nocifs.
A quoi sert le gluten ?
Le gluten va permettre d'assurer un gonflant, un moelleux et une élasticité hors norme selon l'aliment pour lequel il est destiné. Son utilité est donc recherché aussi bien avant, pendant et après la cuisson. Et comme il est très peu cher, il est présent dans quasiment tous les produits alimentaires que l'on peut trouver en grande surface. Exception faite pour les produits étiquetés sans-gluten. Un marché qui est d'ailleurs en pleine expansion du fait de l'augmentation des personnes intolérantes ou coeliaques.
La différence entre intolérance au gluten et maladie coeliaque
Une personne intolérante au gluten va développer une sensibilité au gluten, elle y est en quelque sorte "allergique". Ici les symptômes seront plutôt extra-intestinaux. C'est à dire que l'on ne retrouvera pas de lésions, ni d'inflammation au niveau des intestins.
Les manifestations seront souvent d'ordre neurologique en plus des ballonnements récurrents. Et les dernières études laissent penser que l'intolérance au gluten serait plus lié au syndrome du côlon irritable qu'à la maladie coeliaque elle-même.
Une personne coeliaque, quant à elle a une prédisposition génétique, la maladie coeliaque étant une maladie auto-immune.
Elle peut être détectée par une prise de sang. Cette dernière si elle est positive révélera la présence des gênes HLA DQ2 et/ou DQ8 et des anticorps responsables de l'inflammation. Quasiment 100% des coeliaques sont porteur de ces gênes. Et ici contrairement aux intolérants, les symptômes seront gastro-intestinaux. Les intestins sont touchés, notamment l'intestin grêle qui peut être fortement endommagé si la maladie est diagnostiquée tardivement. Le gluten étant une protéine composée de molécules insolubles, en arrivant dans l'intestin d'un coeliaque va déclencher la création d'anticorps qui vont s'attaquer aux parois intestinales. Ces parois devenant fragiles, la protéine passera à travers la paroi de l'intestin qui sera du coup perméable.
Ce qui fait que les anticorps continueront à agir dans d'autres parties du corps. D'où la présence de nombreux symptômes plus ou moins grave chez malades coeliaques.
Les symptômes chez un intolérant au gluten et chez un coeliaque
Les symptômes de l'intolérance au gluten :
- Ballonnements,
- Troubles du comportement,
- Irritation cutanée,
- Douleurs osseuses et articulaires,
- Douleurs musculaires,
- Perte de poids,
- Engourdissement des jambes
Les symptômes de la maladie coeliaque :
- Diarrhée,
- constipation,
- Vomissements,
- Douleurs et crampes abdominales très fortes,
- Anémie,
- Fatigue,
- Difficulté de concentration,
- Troubles de l'humeur,
- Anxiété,
- Dépression
La maladie coeliaque est irréversible. On peut cependant stopper l'évolution de la maladie en adoptant un régime strict sans gluten.
Cela peut sembler difficile, mais de plus en plus de marques proposent des produits sans gluten. Les malades peuvent ainsi adapter la plupart des recettes traditionnelles à base de farine sans gluten.
La maladie prend énormément d'ampleur, et on remarque maintenant qu'elle peut se déclarer à n'importe quel âge. Et même si on est capable de la diagnostiquer on ne sait toujours pas quel est le ou les facteurs déclencheurs...