Tout a commencé le 7 novembre 2017, jour où un jeune homme de cité s'est fait interpeller par des policiers à Mantes-la-Jolie. Les accusant de lui avoir volontairement brûlé la main, il a décidé de porter plainte par la suite.

Les forces de l'ordre ciblées par des attaques. En effet, depuis neuf jours des patrouilles de Police sont victimes de plusieurs actes malveillants à leur encontre lorsqu'ils se rendent dans certains quartiers. De nombreuses vidéos ont circulé sur la toile, notamment sur YouTube ou dans les réseaux sociaux. Il est par ailleurs étonnant que les journaux aient mis plus d'une semaine pour rendre compte de ces agissements, alors qu'ils n'ont pas attendu 1 minute pour publier le dessein de parties génitales par un pilote d'avion de la navy américaine dans le ciel d'Okanogan dans l'État de Washington.

Dans ces vidéos, souvent tournées de nuit, nous voyons des voitures de police recevant divers projectiles, dont des cocktails Molotov. On entend également de nombreuses personnes leur crier des "on est chez nous" et "dégagez". Rappelons qu'une enquête est toujours en cours pour prouver la véracité des accusations du jeune homme et que sa version des faits n'a pas encore été prouvée. Ce qui montre que certains quartiers se déchainent sur les forces de police à la moindre occasion qui leur ait offerte.

L'ordre républicain malmené dans certaines parties du territoire

Ces démonstrations de force dans la cité des tours du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres de l'incapacité étatique à faire appliquer la loi dans certains territoires censés être sous son autorité.

Rappelons les violentes émeutes qui ont eu lieu à Trappes en juillet 2012 où le commissariat a été pris d'assaut par une foule enragée, n'hésitant pas à lancer des pavés ou à tirer avec des armes à feu sur le bâtiment tandis que les policiers avaient pour ordre de ne pas répliquer, et ceux qui avaient osé les contester dans les réseaux sociaux ont rapidement été remis à l'ordre par leurs supérieurs hiérarchiques.

Pour tenter de contrôler ces violentes revendications antirépublicaines, la direction départementale de la sécurité publique a rapidement fait appel à tout un arsenal "dissuasif", à grand renfort d'hélicoptères, d'effectifs ainsi que l'utilisation d'une compagnie de CRS. Toutes ces manœuvres n'ont eu, jusqu'à présent, qu'un effet limité sur l'intensité des attaques.

Ce type d'événements, étant de plus en plus fréquent, nous force à nous demander si certains journalistes, décriés pour avoir dénoncé l'existence de zones de non-droits dans certains quartiers, n'avaient finalement pas tort.