Vous aussi vous aviez remarqué ces drôles de petites embarcations qui vous proposent, un peu partout dans Paris, de vous emmener découvrir les merveilles de la capitale moyennant argent ?

Il faut pourtant s’en méfier. Sous des airs de service aimables, certains de ces tricycles touristiques, qui sont en réalité des véhicules hybrides à mi-chemin entre le vélo et le scooter, ne sont pas toujours fiables. La preuve, depuis quelques semaines, la préfecture de Paris a décidé de leur mener une véritable bataille.

Vélo-taxi, Paris continue sa traque

Mercredi 15 novembre, une nouvelle intervention des autorités a été menées dans la capitale.

Une trentaine de ces drôles de véhicules ont été contrôlés. Parmi eux, seuls deux semblaient en règle. Tous les autres ont été immédiatement immobilisés dans l’attente que leur propriétaire puisse fournir des preuves de leur conformité à plusieurs règles (du travail et de la sécurité routière principalement). Ce qui a conduit la Police a dressé 84 contraventions !

Au total depuis le début de cette opération, 88 véhicules ont été immobilisés pour des manquements que le préfet, Michel Delpuech qualifie en ces termes “protection des personnes transportées, de sécurité des autres usagers de la route et du respect des règles économiques et sociales qui régissent cette activité”. Il rappelle ainsi sa détermination à lutter contre une activité trop souvent pratiquée dans l’illégalité.

Une activité légale si elle est bien pratiquée

Si vous venez visiter Paris, n’oubliez donc pas de consulter sur internet les entreprises qui proposent ces services et sont donc potentiellement plus enclines à respecter la législation en vigueur. La première des règles étant notamment la modification du véhicule en question qui peut s’avérer dangereux pour les personnes transportées.

Quand ils sont apparus en 2011, ces petits véhicules semblaient pourtant être une véritable attraction pour les touristes. Mal réglementée, de nombreuses personnes ont profité de l’aubaine pour se lancer sur le marché, certains pouvant gagner plus de 100 euros par jour.

Et si à l’époque la police sévissait déjà, la volonté de la préfecture s’est renforcée avec le temps.

Au début, cette activité mettait principalement les jeunes en avant. Job étudiant estival par excellence, le vélo-taxi comme ils appellent ça permet de se faire de l’argent de manière plus sympa que la friteuse du McDo.