Alors que le numérique est de plus en plus présent dans nos vies, et les instances politiques se doivent de réguler les nouveaux usages qui en découlent. Cette fois, le gouvernement s’adapte afin de protéger les plus jeunes des dangers de ces nouvelles technologies, et notamment d’officialiser une mesure que de nombreux établissements avaient déjà mis en pratique, à savoir interdire le téléphone portable au collège, une mesure logement clamé dans sa campagne par le Président de la République Emmanuel Macron.

Ainsi, dès la rentrée prochaine, les téléphones portables seront interdits au sein de l’enceinte des collèges sur l’ensemble du territoire national.

Cette mesure a été confirmé par Jean-Michel Blanquer, le Ministre de l’Éducation Nationale, au micro de France Inter.

« Les téléphones portables seront interdits à partir de septembre prochain dans les collèges, cela fera l’objet d’un article législatif très prochainement. »

Une mesure radicale mais souple

Si la mesure peut sembler radicale, le ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer a toutefois affirmé que l’article législatif actuellement en préparation sera plutôt souple et permettra aux collèges de « choisir entre plusieurs modalités d’interdiction qui vont de la plus souple à la plus dure. »

Ainsi, si le téléphone portable sera bien interdit, les peines qui risquent d’encourir les collégiens à la rentrée prochaine s’ils outrepassent la règle seront décidés au sein de l’établissement, et pourront aller de la confiscation pure et simple du Smartphone, jusqu’à des mesures plus drastiques si le comportement se reproduit.

Enfin, certains collèges pourront quant à eux tolérer la possession du téléphone portable si celui-ci n’est pas utilisé dans l’enceinte de l’établissement.

Une interdiction déjà à l’oeuvre dans de nombreux établissements

Si l’article législatif permettra d’officialiser cette interdiction, on notera tout de même que de nombreux établissements scolaires interdisent déjà l’utilisation du téléphone portable au sein de leurs murs.

Dans ces cas qui sont assez répandu, cette mesure ne changera sans doute pas grand-chose dans la mesure où elle laissera au collège la liberté d’appliquer ou non les sanctions « au cas par cas ». En revanche, la mesure officialisée par le Ministre de l'Éducation Nationale au micro de France Inter donnera alors une crédibilité aux mesures déjà mises en place par ces établissements scolaires, et contribuera à les démocratiser à l'ensemble du territoire national.