Depuis le lundi 2 avril, les cheminots ont entamé une longue grève de trois mois visant à protester contre le projet d'ouverture à la concurrence ferroviaire. Mais cette grève soutenue par les usagers, qui pourtant sont les premières victimes du mouvement, a créé un véritable élan de solidarité. En première position, le covoiturage. Et oui, trains ou pas, pour les Français la vie continue. Ils doivent se rendre au travail ou à l'école coûte que coûte, et pour y parvenir, c'est la grande débrouille depuis lundi.
TER, TGV, quelles alternatives?
Les usagers qui n'ont pas la possibilité de travailler de chez eux peuvent toujours compter sur un voisin, un ami, ou un collègue qui peut partager le trajet en voiture.
Un système d'entraide efficace pour les utilisateurs du TER qui effectuent de courts trajets, mais inutile pour les usagers du TGV. La SNCF rappelle toutefois que son service de covoiturage IDVROOM est gratuit pendant toute la période de grève et que des navettes mises à disposition peuvent être empruntées.
Cependant, même si le système D se met en place, les usagers sont tous d'accord pour dire que "le train est un outil incomparable, en voiture, le temps de transport est doublé par deux" en plus d'être une solution qui va à l'encontre des usagers écologistes.