La coupe du monde est terminée et la France a gagné ! L'occasion pour les plus jeunes générations n'ayant pas connu la joie de 1998, de pouvoir en profiter et ressentir l'immense bonheur que cette victoire apporte à tout un chacun. Un bonheur notamment partagé par les parieurs français ayant misé pour un total de près de 700 millions d'euros durant l'intégralité de la coupe du monde, un record d'après l'autorité de régulation des jeux en ligne.

3 fois plus de paris sportifs cette année qu'en 2014

L'information est tombée il y a seulement quelques minutes, via un communiqué de presse de l'autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL).

Cette coupe du monde aura établi un nouveau record avec un total de 690 millions d'euros de paris sportifs durant cette édition. Sur ces 690 millions d'euros misés, les 48 matchs de phase de groupes auront généré 363 millions d'euros de mise, dont 159 millions au sein des 27 000 points de vente de la FDJ répartis à travers la France, le reste via les 14 sites internet de paris sportifs approuvés par l'autorité.

Parmi les rencontres les plus jouées, le match entre le Brésil et la Suisse qui aura engendré 17 millions d'euros de mises, France / Pérou avec 13,7 millions, France / Australie avec 12,5 et enfin, France / Danemark et Maroc / Iran qui auront intéressé les parieurs au point de les faire miser respectivement, 12,4 et 12,3 millions d'euros.

A titre de comparaison, la coupe du monde 2014, à ce stade de la compétition, n'avait généré "que" 166 millions.

C'est logiquement le reste de la compétition, à partir des 8èmes de finale donc, qui aura permis de générer les 327 millions d'euros restants.

Parmi les matchs les plus joués à partir de ce stade de la compétition, la désormais célèbre finale entre la France et la Croatie, qui a engagé à elle seule 67,2 millions d'euros de mises, et près de 35 millions d'euros pour la rencontre qui opposait la France à la Belgique en demi-finale.

Les parieurs heureux, les bookmakers, un peu moins

Si la victoire de la France est une excellente nouvelle pour l'intégralité du pays, les bookmakers, eux, voient probablement ça d'un autre oeil. La concurrence étant en effet particulièrement rude dans le secteur des paris sportifs, chacun essaie de se démarquer comme il le peut, et notamment par le fait de proposer des plus grosses côtes que ses voisins.

Oui mais voilà, qui dit grosses côtes, dit gros montants à payer aux parieurs ayant bien senti une rencontre. La côte pour la France contre la Croatie, par exemple, qui était pourtant donnée favorite par la majorité des observateurs du monde du Football, avoisinant tout de même 2 contre 1, le jour de la rencontre. Une côte ayant donc "forcé" les bookmakers à rendre aux parieurs, deux fois leur mise initiale.