La menace terroriste est toujours d’actualité sur le sol français. Le plan vigipirate n’a pas été enlevé, si bien que tout comportement suspect est inspecté par les forces de l’ordre. Ces derniers jours c’est un attentat qui devait survenir au palais de l’Elysée qui a été déjoué par les services de police.

Un complot prévu depuis quelques semaines

C’est le vendredi 26 avril que quatre individus masculins âgés de 17 à 39 ans ont été interpellés par les autorités policières. L’enquête qui a mené à leur arrestation met en évidence le projet d’attentat à la kalachnikov.

Ils avaient effectué, précédemment, des repérages autour de la résidence républicaine et avaient acquis des armes. Durant leurs interrogatoires ils n’ont pas caché appartenir à la mouvance de l’islam radical. Ils ont été mis en examen ce mardi 30 avril. Les quatre hommes cherchaient également à atteindre le commissariat de police de Seine-Saint-Denis. L’enquête de police qui a eu recours à des outils à la pointe de la technologie a permis de repérer les terroristes dès le 1er février. Ils attendaient d’avoir des preuves solides avant de les arrêter. Le passage à l’acte était prévu pour coïncider avec le début du ramadan.

L’enquête a également mis en évidence que les hommes, âgés de 17, 26, 38 et 39 ans, se déplaçaient régulièrement dans la rue du Faubourg Saint-Honoré pour noter les rondes des policiers chargés de la surveillance du bâtiment.

Des mosquées également visées : un discours très radical

Si l’enquête doit suivre encore son cours pour pouvoir répondre à certaines questions comme le plan prévu pour l’après assaut, elle a déjà permise d’éclaircir quelques points. La cellule djihadiste avait prévu de s’attaquer à plusieurs cibles comme les commissariats de Seint-Denis, d’Aulnay-sous-Bois mais également les Champs-Elysées et plusieurs mosquées.

Lors de leurs interrogatoires les suspects ont déclaré pouvoir tirer sur des policiers même s'ils étaient musulmans, parce que "les musulmans de France sont trop modérés" par rapport à leurs convictions. Si un plan de cette ampleur aurait été difficile à mettre en place, la police doit déterminer si d’autres terroristes étaient impliqués dans ce plan.

Dans la bande, seul le benjamin âgé de 17 ans était déjà connu des services de police ; il est fiché S depuis le début de son lycée. Si tous ont des profils de délinquants, seuls le plus jeune et le plus âgé semblaient les plus actifs. Les forces de police assurent que la menace était bien réelle et nécessitait une intervention de toute urgence.

La France connaît un grand nombre de menaces et d’attaques terroristes, les forces de polices mènent un combat quotidien pour déjouer les projets d’attaques. Pour l’heure, leur sentence n’est pas connue.