Notre siècle est marqué par un changement catastrophique de notre écosystème. Le réchauffement climatique entraîne bon nombre de modifications définitives de notre planète : disparitions d’espèces animales, de plantes mais aussi de merveilles de la nature. Si l’écologie et ses enjeux sont connus depuis la fin des années 70, ce n’est qu’au début des années 2000 et même 2010 que les autorités et les consciences publiques ont commencé à parler plus fort du phénomène. Mais les actions sont encore trop minimes.

L’écocide, le pire massacre de l’humanité

Jusqu’à présent le mot « génocide » était celui qui traduisait le mieux des actes atroces que l’Homme peut commettre contre lui même. Puis les autorités se sont rendues compte que la planète était mise à mal par les humains et leur façon de vivre. Le terme « Ecocide » est alors apparu. Il s’agit de tout acte de violence, de destruction ou d’endommagement de notre écosystème. Et à plus long terme d’une destruction de toutes les espèces vivantes sur la Terre, humains compris. Si ce mot apparaît pour la première fois au cours de l’année 2015, ce n’est qu’en 2018 et 2019 que les politiques doivent se pencher sur la question. Un projet de texte est rejeté par le gouvernement qui ne comprend pas encore l’importance de protéger la planète.

La réalité est là : encore aujourd’hui beaucoup ne croient pas au réchauffement climatique. Alors inclure l’écocide dans le droit français devient mission impossible. Pour le sénateur en charge du projet, Jérome Durain, il faut être patient car le droit français est très lent à se mettre en place surtout face à une chambre très conservatrice.

Pour les partisans de ce projet, l’attente n’est plus possible surtout face aux grandes industries qui savent pertinemment qu’elles polluent mais ne changent rien car impunies.

De plus en plus d’actes pour tenter de sauver la planète

Si les gouvernements prennent de plus en plus conscience de l’enjeu qui se joue à l’heure actuelle, la plupart sont encore sous la main mise des grandes entreprises.

Néanmoins, certains prennent les devants comme le Parlement britannique qui est le premier à déclarer une urgence climatique. Une décision qui intervient au moment où le gouvernement anglais se penche sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 80% pour 2050, ainsi qu’arriver à une neutralité totale du poids carbone.

Pour les associations et les spécialistes climatiques, les propositions sont trop lentes. Les humains sont trop nombreux sur la planète et personne ne prend de décisions pour réduire ce chiffre. L’agence France presse avait publié fin 2018, une infographie polémique qui montrait que la réduction des bébés réduisait l’émission de carbone. Outre le nombre de personnes sur Terre, l’utilisation du plastique est de plus en plus polémique, notamment avec les bouteilles en plastiques.

Des solutions existent mais aucun gouvernement ne souhaite prendre la responsabilité de les imposer à son peuple.

L’enjeu est probablement le plus important pour la société mais c’est aussi celui pour lequel les gouvernements ont le moins de volonté à résoudre. Si la notion d’écocide entrait dans le droit français et même international, elle obligerait les industries à revoir leur fonctionnement.