Encore une fois, Javier Pastore devrait être indisponible pour le PSG lors de son déplacement à Montpellier ce samedi dans le cadre de la septième journée de Ligue 1. Touché avec l'Albiceleste lors de la dernière trêve internationale, l'Argentin semble passer plus de temps à l'infirmerie que sur le terrain, au grand dam des supporters du Paris-Saint-Germain. Une vielle cicatrice au mollet s'est rouverte avec l'Argentine, mais si ça continuait de la sorte et qu'El Flaco venait à se voir écarté du groupe parisien en raison de ses blessures récurrentes, c'est une cicatrice dans le cœur de la capitale toute entière qu'il laisserait béante et qu'aucun soigneur ne pourrait venir bander.
Car lorsqu'on observe ce dont il est capable, on ne peut qu'éprouver de l'amertume de ne pas le voir évoluer plus souvent sur les terrains de France et de Navarre. Unai Emery lui-même déplore d'ailleurs que l'Argentin soit plus souvent emmitouflé dans la tribune présidentielle qu'à régaler le public lors des rencontres du PSG, affirmant même qu'il s'agissait d'une " préoccupation pour tout le club ". Selon l'entraîneur parisien, Javier Pastore est d'une aide précieuse à l'équipe lorsqu'il est sur la pelouse, et le technicien espagnol aimerait avoir l'option de l'aligner au milieu du terrain pour le voir distribuer les caviars dont lui seul a le secret aux prodiges Neymar et Mbappé arrivés cet été en échange de montants exorbitants.
Pastore trop tendre pour le PSG ?
Le bien-aimé du Parc des Princes bénéficie visiblement d'un traitement particulier de la part de la direction parisienne, qui persiste dans son choix de conserver le joueur malgré les exigences qu'on lui connait. Peut-être dispose-t-il d'un crédit bien plus important que n'importe quel autre joueur en raison du fait qu'il fut le premier grand nom à signer au PSG depuis l'arrivée des Qataris à la tête du club.
Transféré pour 42 millions d'euros en 2011, un record à l'époque dans le championnat français, il reste le chouchou de Nasser Al Khelaïfi, qui persiste à penser que l'Argentin peut redevenir un pilier de l'effectif francilien. Ses rares apparitions et les éclairs de génies qui les accompagnent lui donnent d'ailleurs raison.
Toutefois, l'histoire a prouvé que les joueurs physiquement trop fragiles laissent bien trop souvent un arrière-goût de bile au fond de la gorge, quels que soient leurs talents, en témoignent les Abou Diaby et autres Yohann Gourcuff...