Le Paris Saint Germain a continué sa route en avant ce dimanche en s'imposant sur sa pelouse 2 buts à 0 face à un Olympique Lyonnais qui n'aurait pas démérité de ramener au moins le point du match nul. Surtout que les 2 buts sont signés Marcelo et Jérémy Morel contre leur camp (mauvais karma du Président Jean-Michel Aulas ?). Quoi qu'il en soit, le PSG fait carton avec 18 points au compteur et 6 victoires sur 6 possibles.

Malgré le score quelque peu flatteur, tout n'a pas été rose dans cette rencontre pour le club de la capitale. L'entraîneur parisien Unaï Emery a mis en place son 4-2-3-1 avec 2 milieux défensifs (Thiago Motta et Adrien Rabiot) notamment suite à la suspension de Marco Verratti et la fluidité du jeu collectif s'en est ressenti.

Même si la possession de balle était du côté parisien (70%), les Gones ont largement su tirer leur épingle du jeu et mettre les parisiens en difficulté dans la récupération du ballon et les contres. Quant au trio d'attaque Neymar-Mbappé-Cavani, il a tout simplement été en "service minimum" au Parc des Princes. Aucun n'a vraiment su combiner avec les 2 autres durant la rencontre.

La tension monte au PSG

Cette semaine, des informations sont sorties du vestiaire parisien concernant le ou les joueurs désignés pour tirer les coups francs et les penaltys. Neymar aurait été demandé au coach espagnol la possibilité de tirer les penaltys, rôle habituellement tenu par l'attaquant uruguayen Edinson Cavani et avec efficacité.

Unaï Emery aurait tranché et laissé Cavani tirer les penaltys. Mais, sur le terrain face à Lyon, ce n'est pas l'impression qui a été donné aux spectateurs. Les 2 joueurs sud-américains ont semblé se "chamailler" durant toute la rencontre. On pouvait voir Edinson Cavani et Neymar tenter prendre le ballon avant les coups francs, Dani Alves s'approprier le ballon en empêchant Cavani de le prendre pour ensuite le donner à son coéquipier brésilien ou encore Neymar venir parler à Cavani avant qu'il ne tire le pénalty accordé en seconde période pour lui demander de le tirer.

Déconcentration ou belle parade du portier lyonnais Anthony Lopes, Edinson Cavani a raté le penalty.

La fin de l'idylle

Cela peut sembler risible et digne d'une cour de récréation à l'école primaire. Cela démontre surtout les premières tensions dans le vestiaire parisien entre des joueurs pétris de talents mais à l'égo surdimensionnés.

Le futur Ballon d'Or de ces prochaines années et El matador vont devoir mettre carte sur table et régler rapidement leur contentieux. Sans quoi les rouages du Paris Saint Germain risquent de se gripper.

A Unaï Emery de garder la main et de trancher. Il va vite s'apercevoir que le management de stars fait aussi partie du job. Job que son prédécesseur Laurent Blanc maîtrisait à la perfection.