Ce soir, le Paris Saint Germain accueille Anderlecht pour la quatrième rencontre de la phase de poule de Ligue des Champions. Nous avons eu le droit à de belles promesses après le match face à Nice.
Nous avions quitté un PSG bancal et peu motivé face à l'Olympique de Marseille, il en avait été de même face à Anderlecht et Dijon mais face à Nice, tout fut différent. Un besoin de se racheter peut-être puisque après être reparti de la cité phocéenne avec le point du match nul, Paris devait des excuses à ses supporters pour la réception des Niçois de Lucien Favre.
Une aubaine pour les supporters présents ce vendredi soir dans l'enceinte du Parc des Prince puisque nous avions alors retrouvé le jeu du PSG de la fin de saison dernière en finale de coupe de la ligue face à Monaco, ou celui que nous avions vu lors du très remarqué 1-5 face à Marseille. Anderlecht sera une équipe qui subira très certainement au Parc, on peut s'attendre à un match avec une grosse possession de balle et une domination du milieu de terrain relativement nette.
Motta est forfait, Lucas et Ben Arfa, écarté. Nous devrions donc nous attendre à une défense type, constitué de ALVES – SILVA – MARQUINOS – BERCHICHE (devant AREOLA dans les cages). Un milieu de terrain modifié par le forfait de Motta construit de la manière suivante : RABIOT (en sentinelle) et VERRATTI – DRAXLER (en position de relayeur).
Et enfin la triplette Neymar – CAVANI – MBAPPE en attaque.
L'émergence de Di Maria peut-elle redistribuer les cartes ?
Auteur d'une superbe rencontre auréolée de deux passe décisive, Di Maria a crevé l'écran vendredi dernier face à Nice. Pas sûr pour autant, qu'il parvienne à se frayer une place dans le onze titulaire, tant les statuts d'intouchables de Neymar et Mbappé semblent indiscutables en attaque.
Pourtant, il y a des points qui permettent d'espérer.
- Tout d'abord Emery adore ce joueur. Et on peut le comprendre, puisqu'il a tout. La technique, la vision du jeu, la vitesse, la capacité à gérer les temps faibles, du coffre, il défend, il est altruiste et est polyvalent.
- Il y a à Paris un manque de lien criant entre le milieu et l'attaque. De telle sorte que l'on a parlé (à tort selon moi) d'une tactique en 7 – 3 (sept joueurs défendent, trois attendent, ce qui est faux lorsque l'on constate les retours défensifs louables de Cavani). Di Maria joue simple et dans le sens du jeu. Lorsqu'il se cherche techniquement il garde trop la balle, il est indigent, il est à coté de tout, mais cette phase semble avoir éé supprimée de sa période de reprise, et l'argentin est bel et bien présent. Il est selon moi le maillon manquant, celui qui fera la connexion entre le milieu et l'attaque de cette équipe coupée en deux. De plus, avec de telle flèche devant lui (Mbappé – Neymar), Angel Di Maria pourrait se faire plaisir en distribuant les caviars.
- Angel est un joueur polyvalent comme je le disais plus haut, et il l'a prouvé lors de la meilleur saison de sa carrière au Real Madrid, lorsqu'Ancelotti l'avait placé en position de numéro 8.
- Avec la Ligue 1, la Coupe de la Ligue, la Coupe de France et la Ligue des champions, le Paris Saint Germain aura fort à faire comme toutes les saisons. Il faudra qu'Emery fasse tourner pour faire souffler ses hommes mais aussi pour garder tout le groupe sous pression dans le cas tragique d'une blessure d'un des trois hommes de l'attaque. Di Maria aura donc un vrai possibilité d'ici au mois de mars, pour montrer qu'Emery peut lui faire confiance.
Enfin vous avez tous remarqué le manque de forme de Mbappé. Di Maria (comme Draxler d'ailleurs) doit aussi permettre à Emery de faire tourner pour forcer les titulaires à se faire violence à tout instant.
On doit s'attendre à un onze plutôt classique mais avec du mieux dans le jeu. Di Maria jouera très certainement la fin de la rencontre ou même toute une mi-temps, si le match se décante rapidement.