Alors que le PSG démarre sa saison sportive sur les chapeaux de roues, le cas d'Hatem Ben Arfa reste l'une des problématiques principales du club au milieu d'autres affaires comme le fair-play financier. La situation du joueur de trente ans passionne les médias et déchaîne les foules même si le traitement réservé à l'attaquant est considéré comme excessif par beaucoup. Privé d'accès au parking pro, envoyé en CFA, autorisé à participer à un match de charité avec des retraités du foot, la saga d'Hatem est une succession de rebondissements toujours plus surprenants, à l'image d'une carrière en dents de scie.
La LFP devrait débloquer Ben Arfa
Enlisé dans un profond marasme au Paris Saint-Germain, le joueur formé à Lyon semblait il y a quelques jours encore dans l'impasse. Vraisemblablement victime du courroux du président Nasser Al-Khelaïfi après une mauvaise blague lors d'une rencontre avec le propriétaire qatari du PSG, Hatem Ben Arfa est également barré par une concurrence féroce depuis les arrivées spectaculaires de Neymar et Mbappé lors du mercato estival. Le mal-être de l'attaquant est perceptible et son entourage tente tant bien que mal de trouver une sortie de crise. Ainsi, c'est par la voix de son avocat, monsieur Jean-Jacques Bertrand, que l'attaquant veut retrouver un peu d'espoir. En effet, l'énigme Ben Arfa pourrait trouver sa résolution prochainement, non pas sur le plan sportif mais bel et bien juridique.
Salarié par le club de la capitale, l'ex-niçois a certes des devoirs mais aussi des droits qu'il compte bien faire valoir.
L'avocat de Ben Arfa et le PSG convoqués
C'est en début d'après-midi que maître Bertrand a été reçu par la commission juridique de la ligue afin de faire reconnaître le mauvais traitement de son client par son employeur.
La LFP va donc se saisir pleinement de cet épineux dossier et sera en mesure de rendre dès les prochains jours un verdict. L'avocat va plaider contre "la rétrogradation très nette des conditions de travail" du joueur. Il est fort probable que le PSG se dédouane de tout acharnement et le club de la capitale devrait se défendre en invoquant un simple choix sportif de l'entraîneur Unai Emery par l'intermédiaire de sa cellule juridique, qui décidément n'a pas de quoi chômer.
S'il est peu aisé de deviner par avance les décisions qui seront adoptées par la LFP, rappelons qu'il reste à Hatem Ben Arfa moins d'un an avant la fin de son contrat et, de fait, une sortie de crise par défaut.