On avait remarqué quelque chose de différent contre le Bayern Munich et une moins grande maîtrise des rencontres contre des mal-classés.
Une tactique différente :
Face au Bayern Munich la possession de balle était de 35 % pour le PSG et de 65 % pour le Bayern. Le Paris Saint Germain avait tiré 11 fois (5 frappes cadrés) et le Bayern Munich avait tenté sa chance à 15 reprises (dont 8 frappes cadrés). Le PSG ne deviendrait-il pas une équipe de contre ?
Face au Bayern (mais ce fut le cas également hier soir face a Anderlecht) le PSG avait placé son bloc très bas pour faire ressortir le bloc adverse et créer des espaces.
C'est d'ailleurs quand le Paris Saint Germain a réussi à mettre en place ce resserrement de ligne, qu'il a réussi a croquer les belges lors de l'ouverture du score par Verratti à la 30e minutes, hier soir.
La raison :
Trois raisons expliquent ce choix.
- Lorsque Neymar et Mbappé sont arrivé il a fallut changer quelque chose : Il fut clair pour Unai Emery, qu'il se devait de changer les caractéristique visibles dans la tactique parisienne de la fin de saison dernière. En effet, Neymar et Mbappé sont deux joueurs dévorant les espaces et étant constamment en mouvement. Emery les met donc dans les meilleurs dispositions en permettant à leur vitesse et leur capacité d'éliminer en un-contre-un, de s'exprimer au mieux.
- Le milieu de terrain est le chantier le plus inquiétant : Matuidi est parti, et Paris se retrouve avec un effectif déséquilibré. Une attaque pléthorique et un milieu de terrain bancal. Pour Emery, la force de son PSG résidera dans la capacité de son milieu à ne pas mettre en danger sa défense. Tous, nous avons à de nombreuses reprises remarqué l'isolement de la défense centrale dans les phases défensives et celle-ci a régulièrement posé problème au tacticien basque.
En resserrant naturellement les deux lignes et en demandant au bloc tout entier de remonter (grâce notamment au placement bâtard de Draxler au milieu de terrain) le PSG s'équilibre d'avantage.
- Emery met en place ce qu'il voulait faire depuis le début : « c'est un coach qui veut jouer en 4 2 3 1 », baliverne ! C'est un coach qui veut un jeu en mouvement partant sur les cotés.
Combien de fois, le technicien basque s'est-il simplement contenté de faire du « Laurent Blanc » avec ce 4-3-3 éternel ? Depuis le début de son aventure au PSG, me direz-vous. Pourtant c'est bien dans le mouvement collectif et le pressing que l'on avait remarqué des changements dans le jeu parisien. Emery ne se contente pas simplement de remplacer les anciens ailiers par les nouveaux (Neymar-Mbappé) il modifie son PSG pour leur permettre de s'exprimer au mieux en axant sa préparation et son chantier sur le milieu.
Peut être Emery n'est-il pas si catastrophique que cela, réponse en février-mars !