Alors que l'Olympique lyonnais se prépare tranquillement à rentrer sur le marché des transferts hivernaux, la mi-saison va également permettre de faire le bilan des premiers mois de compétition. Pour le moment, le club de Jean-Michel Aulas peut se targuer d'être un sérieux prétendant à la place de dauphin sur le podium derrière l'intouchable Paris Saint-Germain. Les rhodaniens sont toujours à la lutte avec leurs rivaux de l'Olympique de Marseille et de l'AS Monaco et peuvent s'appuyer sur un effectif plein de fougue et de nouveaux talents.En effet, l'éclosion des jeunes pépites issues du centre de formation et intégrées en équipe première amène un vent de fraîcheur similaire à celui qui souffle sur le Football français depuis quelques années.
Les Houssem Aouar, Lucas Tousart et Mouctar Diakhaby donnent grande satisfaction à leur coach Bruno Genesio qui peut prendre le temps de remettre en état les joueurs usés comme Nabil Fekir
Genesio, le bad boy de l'OL
L'image de Bruno Genesio a souvent été celle d'un tacticien peu démonstratif et parfois lisse en conférence de presse. Cependant les choses semblent avoir bien changé cette saison et l'entraîneur si tranquille a fait place à un homme plus sanguin. Pour preuve sa dernière expulsion en date qui remonte à ce weekend face au promu amiénois. Genesio s'en était pris à l'arbitre central estimant que sa place était "en Ligue 2".
Si l'énervement du technicien étonne, il fait suite à une accumulation d'injustices selon lui envers son leader dans le jeu, Nabil Fekir. Très souvent la cible de contacts et de tacles rugueux, le meneur de jeu de l'OL est visiblement ciblé par des adversaires peu scrupuleux. Revenant de blessure, le joueur se sait encore fragile et veut décrocher une place pour le mondial.
OL : Les arbitres ne protègent pas Fekir
C'est donc un ras-le-bol qui anime Bruno Genesio quant au traitement réservé à son attaquant. "Le contexte est difficile pour Nabil Fekir en ce moment. On l’a encore vu dimanche… Depuis le derby, le traitement qui lui est réservé est bizarre. Des fautes qui devraient être sifflées et sanctionnées car elles mettent son intégrité physique en danger ne le sont pas. Et des fautes sont régulièrement sifflées contre lui alors qu’il n’y a rien", dénonce l'entraîneur rhodanien. Persuadé d'un complot contre son joueur il joue néanmoins avec le feu juste avant d'être convoqué par la commission de discipline de la Ligue qui pourrait étendre sa suspension du banc de touche.