Survenue dimanche dernier à dix minutes de la fin d'un match à sens unique entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, la blessure de Neymar agite depuis la capitale française qui redoute de faire face au Real dans une semaine sans son meilleur élément.

Il faut dire qu'en revoyant en boucle le ralenti de la scène où il se blesse, les commentateurs sportifs s'alarmaient déjà dimanche soir sur la suite à donner à la saison de Neymar. La séquence a fait le tour du monde et déjà une question taraudait les esprits : sera-t-il présent le 6 mars face au Real ?

Depuis mardi matin, les résultats sont tombés, il s'agit d'une entorse de la cheville et d'une fissure du 5e métastase. Le PSG a envisagé un traitement pour remettre sa pépite d'attaque pour le match, mais l'entourage de la star ne semble pas vraiment emballé par cette option qui comporte des risques non négligeables.

La presse espagnole s'enflamme

Si le monde du football reste suspendu à une ultime annonce du joueur et PSG, en Espagne, la blessure de Neymar est déjà perçue comme providentielle. Il faut dire que les Médias espagnols s'intéressent toujours de très près à l'évolution de la carrière du joueur qui aura à leurs yeux trahi le Barça. Ainsi, les journaux madrilènes seront allés jusqu'à célébrer la possible l'absence de l'attaquant parisien comme une chance inouïe pour les hommes de Zinedine Zidane.

Aucune surprise donc quand à voir se relayer les informations consacrant l'indisponibilité de la star brésilienne pour le choc à venir de la Ligue des Champions.

Le PSG veut y croire

Malgré la tombée du verdict médical, l'état-major parisien avait espéré pouvoir compter sur l'appui de son joueur lors du match retour de la Ligue des Champions contre le Real mardi prochain.

Mais il faut croire que dans le clan Neymar, on voit les différemment. Le père et agent de la star brésilienne, Neymar Sr, rappelait à cet effet, au micro de ESPN Brasil, que le PSG était informé de l'indisponibilité de son fils pour un minimum de six semaines.

Une sortie médiatique pour le moins surprenante et qui aura eu le mérite de mettre le club francilien dans l'embarras tout juste quelques heures à peine après avoir démenti l'information. Peut-être les signes d'un sérieux accrochage en coulisses alors le Brésil espère voir le joueur préserver pour le mondial en juin. Pas de traitement miracle à priori pour mettre le joueur sur pied le 6 mars prochain.