Nous continuons les aventures de Wadeck Gorak, après avoir mis en lumière le fonctionnement du championnat du monde qualificatif de Freeride. Nous continuons ce parcours avec une investigation dans le monde du freeride. Waldeck sera un nouveau un représentant français l’hiver prochain lors des 5 épreuves du championnat du monde de freeride. Le 7 avril et l’annonce de sa qualification pour le championnat du monde a été un des plus grands moments de sa carrière.

Celui qui a suivi un parcours classique ski études au Lycée André-Honnorat à Barcelonnette se voit maintenant dans le plus haut des tableaux.

Une interminable attente

Après plus de 5 années de tentatives d’accrocher son billet, le résultat tant espéré est finalement arrivé. Après des moments de doute et les aléas de la compétition, Wadeck est maintenant qualifié pour le championnat du monde de freeride 2018-2019. Même si tous les jours ne sont pas faciles dans le monde du sport avec le manque de moyens, Wadeck a la chance d’avoir d’importants supports comme celui de la vallée de l’Ubaye, où il exerce ses talents de freerideur durant l’hiver comme local. Son équipementier Millet lui offre aussi un important support avec une équipe qui possède une immense expérience de la montagne.

Mais il y a une certaine frustration, car la troisième place se jouait entre lui et son ami Yann Dumax avec qui Wadeck a passé toutes les saisons, et partagé le haut du classement du championnat du monde qualificatif.

Un seul des deux hommes à eu la chance de se qualifier et il s’agit de Wadeck. Terence Tchiknavorian, qui revenait des JO en skicross, a eu quelques mots d’encouragement à son égard avant la dernière compétition de l’année. Les nouvelles technologies aidant, Wadeck a pu suivre ses concurrents avant de s’élancer, et devait au minimum atteindre la septième position.

Il finira sixième et ainsi valide son ticket pour le championnat du monde de freeride 2018-2019. Outre le championnat du monde, Wadeck a d'autres projets avec quelques ambitions sur des montagnes de hautes altitudes qui restent cependant secrètes pour l’instant. Avec comme compagnon le guide de haute montagne Jeremy Rumebe, pas souvent connu des vacanciers; les Alpes du sud sont un magnifique terrain de ski, où les qualités d’enneigement ne sont plus à démontrer, avec des terrains hors piste hors du commun qui demandent seulement entre 30 minutes ou 1 heure de marche.

Même après quelques jours, les montagnes restent souvent vierges de leur trace, avant que Wadeck ne la marque de son empreinte. Pourquoi n’allez-vous pas faire un tour dans la vallée de l’Ubaye où tous les charmes sont présents et accessibles à tous, freeriders ou pas ?