Sur le papier, les Espagnols, victorieux en 2010, sont supérieurs. Faisant clairement partis des favoris pour le titre mondial, la Roja a tout pour aller au but.

Mais c'est sans compter sur le nouveau soutien qu'a la Russie, qui a réussi, en déjouant tous les pronostics, à se qualifier pour le second tour de "sa" Coupe du Monde. Malgré la supériorité évidente du groupe de Fernando Hierro, les Espagnols vont devoir faire attention à l'excès de confiance. En effet, à chaque fois qu'ils ont affronter un pays hôte en Coupe du Monde, ils ont été éliminés.

Une quatrième élimination pour la route ?

A trois reprises, la Seleccion a du retourner chez elle après avoir affronté le pays organisateur de la compétition. Ce match de Huitième de Finale contre la Russie sera donc particulier pour les Espagnols, qui pourraient, une fois de plus, confirmé cette "malédiction". Il y a eu 1934, tout d'abord. Lors de la seconde édition de la Coupe du Monde, qui était alors la Coupe Jules Rimet, la Roja a du défier l'Italie, future championne pour la première fois de son histoire. Rebaptisé "la bataille de Florence", ce Quarts de Finale s'est mal terminé pour eux. Ricardo Zamora, le gardien, est sorti du terrain avec deux côtés cassés, et six joueurs étaient blessés le lendemain.

Seize ans plus tard, c'est la Coupe du Monde au Brésil qui concrétise leur mal du pays. Face a la Seleçao, celle que l'on appelle alors la "Furia Roja" a toutes ses chances, et vient de passer dans le tour final de la compétition. Mais face aux Brésiliens, les hommes emmenés par Guillermo Eizaguirre chavirent et encaissent 6 buts, pour n'en marquer qu'un seul en retour.

Le dernier duel sera également sans gloire pour eux, vaincus par la Suède 3-1.

52 ans plus tard, une manipulation d'arbitrage vient retenir les Espagnols

En 2002, durant la très controversée Coupe du Monde à cheval entre le Japon et la Corée du Sud, l'Espagne est victime, au même titre que l'Italie et le Portugal, d'un arbitrage bien plus favorable aux joueurs Coréens.

Après deux buts valides mais refusés par les arbitres, le sélectionneur de l'époque, José Antonio Camacho, avait exprimé sa colère : "Nous avons gagné ce match parce que nous avons marqué des buts mais ils n'ont pas été validés. L'Italie et le Portugal avaient déjà subi la même chose mais je pensais qu'en quarts de finale ce ne serait pas aussi effronté". Pour Cesar Azpilicueta, défenseur de l'équipe, cette édition 2018 est l'occasion ou jamais de rompre cette fatalité avec le pays hôte.