Le Maroc était déjà éliminé, mais voulait au moins sauver l'honneur lors de cette ultime rencontre contre son voisin espagnol. Aux termes d'un match très rugueux, les deux formations allaient se mettre d'accord sur une victoire surprise des Africains, la première en Coupe du Monde depuis 24 ans. Mais malgré le peu d'entrain de la Roja durant toute la rencontre, Iago Aspas est aller chercher la balle de l'égalisation dans les arrêts de jeu. But d'abord refusé par l'arbitre, il fut ensuite l'objet d'expertise de la part du Video Assistant Referree durant quelques minutes.
La victoire quasiment acquise, une nouvelle bévue retient le Maroc
Déjà victime d'erreurs d'arbitrage contre le Portugal, les Lions de l'Atlas s'attendaient donc, logiquement, à se voir mieux servi lors de ce dernier match de phase de poules. Durant toute la rencontre, aucun événement particulier ne viendra perturber le cours du match, si ce n'est une tension palpable. Cette énorme défiance qui régnait entre les deux formations atteindra son paroxysme dans les arrêts de jeu, lorsqu'Iago Aspas terminera une superbe action collective de la Roja, qui n'a pas attendu pour se placer dans la surface.
Nordin Amrabat, l'un des cadres de cette équipe, s'en est pris à la VAR, tout comme Hervé Renard, qui lui est rester perplexe sur cette action.
En effet, en dehors du but en lui-même, à la limite du hors-jeu, l'entraîneur a remarqué que le corner avait été sifflé à droite mais joué à gauche de la surface. Une nouvelle mésentente qui ne passe pas du tout pour le Maroc, à tel point qu'Hervé Renard s'est rendu auprès des arbitres après la rencontre, pour connaître la position de l'arbitrage sur une telle pratique.
Personne n'a souhaité lui répondre, les laissant lui et sa formation sur une déception amère et incompréhensible.
Non, le second but de la Roja n'aurait jamais dû être accepté
RMC Sport éclaircit la situation, et garantit que ce but n'était pas valide, car il n'était pas joué du bon côté. En cause, la procédure de corner, qui implique que si le ballon sort à droite, le tir doit devenir de la droite, et non de la gauche.
L'erreur de Ravshan Irmatov, l'arbitre principal de cette rencontre, aurait dû être corrigé. La colère d'Hervé Renard et de son groupe est légitime, et devrait faire du bruit dans la presse locale et internationale.
Même l'utilisation de la VAR n'a pas suffi à clarifier les choses sur le terrain. Nordin Amrabat, qui a insulté cette nouvelle technologie en toute fin de match face aux caméras, ne devrait pas en rester là. Après les bévues de l'arbitrage face au Portugal, le Maroc subit, une fois encore, l'incompréhension totale suite à cette décision. La victoire des Lions de l'Atlas, qui aurait été historique, n'aura pas lieu.