La rencontre de la sixième journée du championnat de France entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais devait simplement donner lieu à un spectacle entre les deux formations de Ligue 1. Mais durant la rencontre, un tract anti-OM a été diffusé dans les tribunes du Groupama Stadium. Cela a provoqué une vive indignation de la part du dirigeant des Gones, Jean-Michel Aulas. Le président, âgé de 69 ans, a qualifié cet acte "d'odieux et inadmissible". Tandis que le Procureur de la République de Lyon a été alerté de cet événement par le Préfet du Rhône, le président de l'OL, quant à lui, pense que le groupe des Bad Gones dans son entier n'est pas responsable de la diffusion de ce tract.
Aulas défend les Bad Gones dans son ensemble
Avec plus de six mille membres, les Bad Gones constituent un groupe de supporters important et très bien organisé. Mais de l'avis du président de l'Olympique Lyonnais, ce tract anti-OM n'est pas l'oeuvre du groupe dans son ensemble. Le chef de l'état-major lyonnais ciblerait avant tout quelques "individus isolés" qui auraient voulu s'en prendre à l'équipe de Rudi Garcia et à la ville de Marseille de façon générale.
A l'issue de la rencontre, Jean-Michel Aulas avait ainsi déclaré : "En l'état actuel de mes informations, je crois que ce sont des individus isolés qui sont responsables, pas le groupe". Dans son discours, le président a également tenu à mobiliser les Bad Gones afin de trouver le ou les coupables de cet acte inadmissible : "Les responsables de groupes doivent montrer leur solidarité avec nos vraies valeurs.".
Cette affaire promet en tout cas de ne pas en rester là, car Jean-Michel Aulas, mais également des autorités autres que le club, veulent une conclusion rapide à ce dossier.
Une nouvelle affaire quelques mois après les incidents à Lyon en finale de l'Europa League
En ce début de saison, l'Olympique de Marseille a dû payer les pots cassés de la saison dernière.
En effet, lors de la finale d'Europa League contre l'Atlético Madrid, le groupe olympien a été visé par des plaintes à cause de la dégradation du stade, ainsi que des dégâts causés sur le toit par certains supporters de l'équipe.
La tension promet donc d'être vive pour la prochaine confrontation entre Marseille et Lyon, qui aura lieu au Vélodrome. Quoiqu'il en soit, ce premier Olympico de l'exercice 2018/2019 s'est conclu par une large victoire de Lyon mais a aussi été marqué par la diffusion de ce tract.