Après l’hommage incroyable rendu au « taulier » à la Madeleine et son inhumation à Saint-Barthélemy, ce sont des centaines d’admirateurs qui se relaient sur la sépulture de l’idole. La plupart y accèdent par avion. La piste se trouve succincte, les eaux du port de Gustavia n’apportent rien d’abyssal et un peu plus d’une cinquantaine de places ne permettent pas de mouiller des bateaux de plus de 60 mètres. L’interdiction de construction des immeubles en hauteur, garante de sanctuaire, demeure en vigueur. L’île se ressent comme paradisiaque grâce à ses kilomètres de côtes baignées par la mer des Caraïbes, mais elle reste minuscule avec moins de 10 000 habitants, qui sont loin de vivre comme des milliardaires.
Des fans en transit ou à l’hôtel
Que les plus humbles d’entre les fidèles de la star se rassurent. Si le billet d’avion demeure inaccessible pour beaucoup à ce jour, c’est que les 24 ° à l’ombre actuels allèchent beaucoup la clientèle américaine. Des vols réguliers de Pointe-à-Pitre vers Saint-Barth, des navettes par bateaux constituent autant de pistes que les moins impatients et les plus prévoyants étudient déjà. Les hôtels ont besoin de reconstruction suite au passage d’Irma, et tous n’appartiennent pas à l’appellation 5 étoiles. Une quinzaine de commerces d’alimentation, une soixantaine de restaurants dont des, snacks, et des bars, deux boutiques de fleurs, et seulement une boite de nuit dans laquelle vous rencontrerez la jeunesse antillaise et quasiment aucune chance de croiser un milliardaire.
Les plus fortunés dans la maison de la rock star
Les agences immobilières, Sotheby’s et l’Eden Rock Villa Rental mettent à la location le pavillon zen, nommé «Jade ». Pour la somme de 20 000 euros les cinq nuits, ce total de jours restant la condition de la transaction, il est possible de louer la demeure. Ou 117 000 euros la semaine pour huit chambres dont quatre se trouvent dans des chalets indépendants et la possibilité de loger une quinzaine de personnes.
Là encore, les élus devront user de flegme et de persévérance. En effet, la villa afficherait complet, jusqu’à la fin de l’automne. Elle se montrerait vacante pour un laps de temps, en mars que Laeticia s’est réservé pour planifier un retour éclair. Des services exclusifs sont proposés, en sus du contrat de bail par l’hôtellerie Eden Rock-St Barths.
Cette convention comprend un maître d’hôtel personnel et chef en louage, l’accès à la plage privée la plus glamour de l’île. À l’étude, des réservations prioritaires dans les restaurants, et reste la proximité d’une myriade de boutiques de luxe, et des extras par les sociétés de loisirs nautiques.
Des essaims d’admirateurs, par 2 ou plus et la plupart de temps, moins de 10 visiteurs, arrivent au cimetière modeste de Lorient en taxi ou en minibus, et déposent cadres, plaques, fleurs fraîches ou artificielles, et toujours, des petits mots soigneusement écrits. Le personnel qu’emploie Laeticia nettoie, ramasse les papiers avant que le vent ne les disperse pour les lui remettre. Il allume les nombreuses bougies qui égayent la sépulture immaculée avec leur faible lueur et ôtent les fleurs flétries pour en replacer d’autres, plus vivaces.
On peut voir quand vient le soir la petite guirlande de Laeticia qui s’éclaire. Elle l’a déposée sur la stèle de la pierre tombale pour matérialiser son amour. Cette fioriture phosphorescente incarne les années de félicité avec son King à elle, bonheur qui durerait toujours si la maladie n’avait pas rattrapé le père des jeunes Jade et Joy. Laeticia assure leur scolarité à Los Angeles et finalise le dernier album de son défunt mari.