Tony Curtis, Danny Wilde de la série Amicalement vôtre, décédé en 2010 et Maurice Jarre, le compositeur de Docteur Jivago n’ont rien légué à leur progéniture.
Des parents célèbres ont déjà prévenu leur progéniture
Nous dépensons ce que nous gagnons et il ne restera pas grand-chose à la fin. Ces stars ou ces hommes d’affaires sont de véritables philanthropes qui ne comptent pas transmettre l’intégralité de leur fortune à leurs ayants droit. Ils jugent les engagements humanitaires, les fondations qu’ils ont créées, et les œuvres de charité plus dignes de recevoir leur héritage que leurs rejetons.
C’est le cas de Sting qui a prévenu ses six enfants âgés de 22 à 41 ans de ne pas s’attendre à encaisser un legs fabuleux. C’est également le projet de Bill Gates qui a décidé de laisser à Jennifer Katharine, 21 ans, Phœbe Adele, 16 ans et Rory John 18 ans la somme de dix millions chacun au lieu des 78,5 milliards de dollars américains au total. Cette résolution se voit prendre à son tour par le milliardaire chinois Yu Pengnian, qui n’a ni plus ni moins légué sa fortune à sa fondation. Il a fait don de 3,2 milliards de yuans à l’institution qui vise l’éradication de la cataracte à travers la Chine depuis 2003, les deux fils de Yu, tous deux dans la soixantaine, siègent au conseil d’administration de la fondation.
Jean-Jacques Goldman, lui a prévenu Caroline 43 ans, Michael, 39 ans et Nina, 33 ans qu’il dépenserait tout.
Des stars ont déshérité tout bonnement leurs enfants
Tony Curtis a laissé son héritage à sa dernière épouse, ne léguant pas le moindre argent à ses cinq enfants. 55 millions d’euros ont donc atterri sur le compte en banque de Jill Vanderberg Curtis que le comédien âgé de 85 ans avait épousé 9 ans plus tôt.
Père à six reprises (son fils Nicholas est mort d’une overdose en 1994), l’acteur a surpris toute sa famille. L’actrice Jaimie Lee Curtis, contrairement à sa demi-fratrie, se désintéressait de l’héritage de son géniteur, Kelly Lee 56 ans, Alexandra 48 ans, Allegra 46 ans et Benjamin Curtis 39 ans auraient bien eu besoin de déposer quelques dollars sur leur compte en banque.
Les tribunaux américains les ont déboutés un par un.
Maurice Jarre, le fameux compositeur père de Jean-Michel Jarre était parti aux États-Unis en 1953. C’est là-bas qu’il a élaboré la musique de film de Lawrence d’Arabie en 1962. Avant de décéder le 29 mars 2009 à l’âge de 85 ans, il a légué tous ses biens à sa dernière épouse, Fui Fong Khong, avec laquelle il s’était marié 25 ans plus tôt. Il a ainsi déshérité ses deux enfants nés de deux lits précédant : Jean-Michel, 70 ans, notre réalisateur et interprète de spectacles électroniques, et Stéfanie Jarre, une décoratrice de 51 ans.
La loi française prévoit que l’on ne peut pas totalement déposséder les siens, et qu’une part de l’héritage doit obligatoirement revenir aux descendants directs, contrairement à la législation californienne qui laisse à l’auteur d’un testament la possibilité de choisir librement les bénéficiaires.
Jean-Michel et Stéfanie ont tenté en vain de faire valoir leurs droits sur la succession, devant le tribunal de grande instance de Paris, la cour d’appel et la Cour de cassation. La cour d’appel de Paris a jugé que les héritiers de Maurice Jarre ne se trouvaient pas dans une position discriminatoire qui induirait et nécessiterait une protection de l’ordre public international français qui pourrait se substituer à la loi californienne. La Cour de cassation a approuvé 27 septembre 2017. Maurice Jarre, bien que français, avait donc le droit de déposséder ses enfants.
À la différence de Maurice Jarre qui habitait aux États-Unis depuis 1953 contrairement à Johnny Hallyday qui lui ne se recensait résident que depuis 2014.
Avant cette date, le chanteur s’était fixé en Suisse. C’est pour cette raison que les avocats de Laura Smet et David Hallyday ont saisi le tribunal de Nanterre puisque le domicile de Marnes-la-Coquette reste une commune française. Les enfants de Johnny Hallyday peuvent encore espérer percevoir leur dû contrairement aux malheureux héritiers du compositeur.