“Moi aussi”, traduction de l’anglais #MeToo, est un mouvement mondial qui encourage les femmes et plus largement toutes les victimes à la prise de parole pour dénoncer des faits de viol ou d’agressions sexuelles. C’est en 2017 avec l’affaire du réalisateur américain Harvey Weinstein que l’expression a dépassé les frontières et a touché peu à peu toutes les professions. Récemment, la télé-réalité a, elle aussi, été concernée par ce mouvement social avec les révélations d'Alix Desmoineaux à propos d’une vidéo d’une agression sexuelle présumée commise par un candidat encore en diffusion.
Avant elle, Angèle, Rawell, Rania, Nathanya, Céline, ou encore Shanna Kress, des candidates de NRJ12, avaient dénoncé des faits de harcèlement sur les tournages. Alix quant à elle, dévoile une histoire d’agression sexuelle. Si la jeune femme refuse de divulguer ce nom, qu’elle a pourtant dénoncé aux productions des Marseillais et des Princes de l’Amour, elle n’hésitera pas à raconter le récit glaçant, sur TPMP :
“Sur la vidéo, il fait noir, on voit une jeune fille de seize ans et le candidat en question qui essaye de lui mettre son truc dans la bouche. Il la tient par les cheveux, elle pleure, elle se débat”
"Il attrape la jeune fille par les cheveux (...) Elle hurle"
Agression sexuelle sur une mineure, Alix, ancienne candidate de télé-réalité, qui a révélé l'affaire témoigne dans #TPMP. pic.twitter.com/t28mA6WtuK
— TPMP (@TPMP) November 16, 2021
‘Je suis en contact avec un Procureur’
Alors qu’elle dénonce “un milieu de lâches” dans le milieu de la télé-réalité, Alix prévient déjà chez Cyril Hanouna qu’elle répondra aux policiers si elle doit le faire.
D’ailleurs, ce samedi 20 novembre, Alix le confie : la justice a été saisie. La jeune femme de 28 ans déclare : “J’ai des preuves de certaines choses que j’ai déjà transmis à qui de droit. Je suis en contact avec un Procureur à qui j’envoie tout (...). J’espère que la justice prendra tout cela en compte et ouvrira une enquête bien profonde pour aller fouiller toute la me*rde qu’il y a là-bas”.
Après les révélations, quelles suites judiciaires attendre ?
Comme indiqué plus haut, Alix a déjà envoyé un dossier d’éléments probablement à charge contre le ou les candidats visés lors de ses prises de parole chez Melty et sur le plateau de Touche pas à mon Poste. Dans la justice française, le Procureur de la République se place en intermédiaire entre les services de l’État, les forces de police et de gendarmerie et des victimes présumées.
En fait, c’est lui (ou elle) qui reçoit les signalements ou les éventuelles plaintes lors de dénonciations de ce type. Ensuite, une action publique peut être déclenchée. Si une infraction a été commise dans le ressort d’un tribunal d’instance, le Procureur de la République peut alors prononcer des poursuites ou dans le cas contraire, classer une affaire sans suite.
D'autres candidats prennent la défense d'Illan
Dans le cadre de l’affaire qui concernerait Illan Cto, pour l’heure nous sommes bien loin de pouvoir affirmer avec certitude les faits révélés dans la presse depuis le 12 novembre et les déclarations fracassantes d’Alix sur Melty. Si Illan nie l’existence de cette fameuse vidéo d’agression sexuelle, hier, son amie Milla a pourtant avoué avoir vu les images et a décidé d’apporter son témoignage.
À en croire Milla Jasmine, “Illan est innocent” et l’influenceuse suivie par 3 millions d’abonnés dans le monde demande à la personne qui a filmé cette vidéo de “prendre ses responsabilités” et de raconter la vérité. Parce qu’en effet, comme l’affirme la jeune femme, si ces faits d’agression sexuelle sur mineure étaient avérés, la personne qui filme est, elle aussi, complice. Sans divulguer de noms, elle laisse sous-entendre qu’il pourrait s’agir de Sebydaddy qui aurait voulu montrer ces images dans l’optique de nuire à Illan alors qu’ils étaient en embrouille. De son côté Illan Castronovo réfute les dires d'Alix. S'il assume son côté séducteur et sa réputation de "charo" il n'aurait jamais été au cœur de cette vidéo ni fait de tels agissements. L'influenceur de 28 ans indique avoir porté plainte pour "diffamation, dénonciation calomnieuse, harcèlement et incitation à la haine".