L'échelle de Saffir-Simpson classe les ouragans en cinq catégories en fonction de leur puissance, notamment en terme de rafales de vent. Irma, qui sévit actuellement dans la mer des Caraïbes, est le phénomène le plus violent depuis 1999, et se retrouve classé dans la catégorie maximale, la cinquième. Ces cinq niveaux d'intensité ont été formulés par l'ingénieur Herbert Saffir et le météorologue Robert Simpson.

La catégorie 1 concerne les phénomènes climatiques avec des rafales de vent à moins de 154 km/h. Aucun dégât significatif n'est alors à déplorer, mis à part des coupures d'électricité.

La catégorie 2 fait référence aux ouragans dont les rafales de vent sont comprises entre 155 et 178 km/h. Dans ce cas précis, les bâtiments dont les fondations ne sont pas solides sont détériorés, et des arbres peuvent être déracinés.

Quant à la catégorie 3, elle comprend les phénomènes dont le vent approche voire dépasse la puissance de 200 km/h. Ici, en plus des dégâts déjà listés dans la catégorie précédente, on peut observer des glissements de terrain et un manque d'eau courante.

En catégorie 4, la population peut être évacuée en prévision d'importantes inondations et des rafales de vent à près de 250 km/h. Les dégâts peuvent ici être irréparables. Les petites habitations sont souvent entièrement détruites.

Enfin, la catégorie 5, celle de l'ouragan Irma, concerne les phénomènes rares et puissants. Le vent dépasse ici la barre des 250 km/h, et le cyclone détruit tout sur son passage. Outre les fortes crues qui submergent jusqu'aux premiers étages des habitations, les toitures des bâtiments sont souvent arrachées.