Le volontariat a cette faculté de devoir donner de sa personne pour un meilleur rendu sociétal. Être volontaire implique ainsi cette incidence rapprochée de l'altruisme humanitaire, afin d'orienter un dynamisme communautaire prépondérant. D'où la célébration de la journée internationale du volontariat (JIV). Au Cameroun le Ministère de la Jeunesse et de l'Education Civique (Minjec), l'ONG France Volontaires, et le programme VNU (Volontariat des Nations Unies) organisera ce 4 Décembre 2017( en prélude à la JIV qui se tient tout les 5 Décembre), un séminaire d'information à l'endroit des hommes et des femmes de médias au siège des Nations Unies du quartier Tsinga de Yaoundé.
L'objectif étant d'atteindre les réseaux de journalistes volontaires, il sera question d'orienter les ODD (objectifs de développement durable) à travers un programme National de volontariat. En effet, le Cameroun, qui répond aux besoins de développement par des cheminements stratégiques et plusieurs types de volontariats, espère ouvrir une nouvelle brèche avec les médias. Ce séminaire d'information modéré par Fatima Tambadou Diallo (volontaire des Nations-Unies) et monsieur Tokambou Nteme Yves Didier (coordinateur national du programme de volontariat), sonnera l'alarme afin que ces hommes et femmes de médias puissent rapidement intervenir en cas de besoin et surtout en tant de grande crise.
Loin d'être une quelconque forme de travail, ou d'une forme d'emploi déguisé, le volontariat peut s'attendre à une rémunération physique (déplacement, casse-croûte, prise en charge sanitaire en cas de besoin...), et même être encadrée par une loi contextuelle.
En cette 32e année la JIV 2017 aura pour thème : " Les volontaires, premiers à agir, ici, partout".
Le volontariat en marge d'une nouvelle donne à travers les médias
En vue de développer un vaste dispositif volontaire, le programme se voudrait intrusif et de tout âge sans distinction de sexe ou de couleurs. Ces actes conviendront assurément aux besoins de développer les alternatives mobilisatrices, crédibles et utiles dans le but d'accroitre la participation libre et efficiente des jeunes et moins jeunes au développement participatif.
Loin d'être un long fleuve tranquille, les médias en Afrique et au Cameroun rencontrent certains manquements et certaines difficultés dans l'émission et la diffusion de l'information concernant ces approches sur le volontariat.
L'accès à l'information, le manque de ressources nécessaires, l'ignorance de la notion de volontariat, ou encore le manque d'engagement individuel sont des facteurs qui mettent à mal le principe de Volontariat.
C'est ainsi que lors des restitutions des travaux de groupes avec les médias présents, des propositions ont été proposées telles que de : mettre sur pied un réseau national des volontaires engagés et une plateforme d'échanges entre les acteurs de médias et les acteurs du volontariat. Cela consisterait a créer une véritable plateforme de visibilité des actions du volontariat local, national et même international. Le développement des réseaux sociaux, des sites web, des radios, des télés entre autres, pourraient également voir la mise sur pied d'un réseau d'influenceurs web pour le volontariat et des formations continues (recyclage) dans ce domaine.
Un engagement plus qu'utile des médias
Les journalistes présents à cette formation ont été scindés en différents groupes de travail dans le but de réévaluer les objectifs des ODD pour cette session.
Il sera en exemple présenté un groupe sur les limites et les contraintes de l'engagement volontaire au Cameroun, ou encore comment contribuer à renforcer le volontariat ? Ces travaux permettront de comprendre le type de volontariat (ceux des chantiers, ceux de missions...) et leur procédés sur le terrain. C'est ainsi qu'interviendra madame Mawe Cécile présidente de l'association JADD qui présentera son travail quotidien en tant que volontaire uniquement et également sur le principe "d'employabilité".
L'organisation du salon international du volontariat et de la sociabilité, le Cameroon national volunteering award, ou la law maker advocacy, seront tour à tour énumérés comme des projets phares de ce programme au Cameroun.