L'art est ce qui nous emploi dans toute sa grandeur lorsqu'il faille s'exprimer ou se donner une raison pour chaque chose et son existence. L'accomplissement de toute entité trouve en général une référence dans un couperet de créations artistiques dont l'humain s'imprègne à volonté afin de trouver un but à sa convenance sociétale. Se départir de cette éloquence interpelle à chacun de nos parcours visuels sur la vie. Sur ce, le SUD (Salon urbain de Douala) au Cameroun qui en cette année 2017, célèbre sa quatrième édition aborde sans équivoque : "La place de l'humain" dans un contexte de revendication et d'appropriation ou de découvertes. Ce salon qui compte de nombreux talents et de nombreuses participations artistiques se verra implémenter une programmation des plus grandioses avec des artistes venant de tout bords.
Ce festival qui se tiendra du 5 au 10 Décembre 2017 comblera sans doute les amateurs et les professionnels de l'art dans leur attentes et leurs questionnements sur le pourquoi de ces attributs de Création dans la ville de Douala.
Les rencontres Ars et Rubis et l'inauguration d’œuvres en tout genre seront les principales articulations du Sud pour cette 4e édition. Parmi ces joyaux nous aurons : La simulation de l'oeuvre "The Burden", la performance "The Gift" de Justine Gaga, " Bépanda regarde-toi" de Lucas Grandin, "La station de la mémoire" de Justin Ebanda, "DUDH" d'Hervé Youmbi ou encore "Empreinter les voix" de Chourouk Hriech entre autres. Les artistes venus du monde entier présenterons leurs œuvres tour à tour au public afin de faire renaitre en chacun cette impression de curiosité et de découverte.
Le partage de ces démonstrations publiques abriteront des conférences-débats, des présentations de créations publiques et privées, des échanges avec les artistes et des restitutions via les différentes performances. Les endroits proposés pourront tourner dans les quartiers Akwa, Bonanjo, New-Bell, Bali, Bonapriso et Nkongmondo.
Le SUD, un salon qui permet au public d'interroger l'Humain et sa place
sous le thème conducteur : "La place de l'humain" le salon urbain de Douala qui reflète toutes les encablures de l'art Africain et mondial se verra quelquefois réduit à l'incompréhension de certains. En effet l'art virevoltera dans les questionnements, les appréhensions et le rejet avec l'œuvre de Sylvie Blocher (d'où l'on pouvait lire ce texte significatif et évocateur : " Bien que je n'en aie pas le droit, je vous présent mes excuses") qui défraiera la chronique dans une grande partie du Cameorun.
Non qu'elle soit un monument, cette œuvre aura fait parler à travers cette image d'une femme "blanche française" (qui pourtant n'a aucun pouvoir dans le domaine politique de son pays) pour avoir installé sa création dans un carrefour du Cameroun. Cette installation qui était sensée être provisoire sans le savoir, reflètera la thématique abordée qu'est : La place de l'Humain. Sa destruction sur la place publique amplifiera dorénavant le SUD dans son expression scénique de l'existentialisme et de son approche face à une société en pleine réflexion sur son identité.
Les opérateurs économiques et les médias jouerons un rôle d'éclaireurs et de diffuseurs durant ce salon qui ne cesse de monter. La capitale économique du Cameroun verra ainsi la participation du journal culturel "Mosaïques spécial" via la CAMAC (Cameroon Art Critics) avec l'apport du Goethe Institut comme accompagnateur, rehausser l'ampleur de cette fête de l'art en présentant toutes les activité du SUD dans cet esprit de conviction et de partage.
A cet effet, il sera produit 3 exemplaires pour toute la durée du festival et le bilan des activités. « Le journal Mosaïques est l'un des seuls sinon le seul organe ou l'art féconde automatiquement ses attributs de création à travers la plume des journalistes critiques venant de la CAMAC. Nous tenons à mettre à l'échelle internationale le travail de ces critiques professionnels afin que l'Afrique et le monde puisse s'imprégner de l'allégeance peu restrictive de du partage de l'information ». Nous dira le président de cette association monsieur Parfait Tabapsi. Le SUD une fois de plus rehaussera son immense diversité culturelle à travers ces artistes controversés et fera les émules du partage de chaque convenance artistique.