La communication électronique reste des plus utilisée par diverses communautés à travers le monde. L'Afrique, et notamment le Cameroun, comptent en leur sein de nombreux opérateurs dans le secteur des télécommunications utilisés par la plupart des usagers afin de pouvoir communiquer ensemble. Vodafone a ainsi fait parti de ces opérateurs d'émission électronique au Cameroun à travers la filiale du groupe néerlandais Afrimax SARL. Rappelons que c'est le groupe Afrimax Sarl, qui a donné naissance à Vodafone Cameroun. Celui-ci par la suite a été mis sur le marché grâce à un "titre transitoire" délivré par le biais de l'ART (Agence de Régulation des Télécommunications) le 8 Juin 2015, à travers la société Northwave Sarl au Cameroun.
Sur ce, au mois de Novembre 2017, la fermeture de cet établissement a suscité beaucoup de questionnements d'où les poursuites judiciaires engagées contre cet etablissement pour abus et non respect des normes en vue de l'obtention d'une licence conforme. L'État du Cameroun à donc constitué en conseil stratégique le CCERE (centre de commerce extérieur et de relations extérieures) suite aux diverses malversations mises en cause.
Le 12 Janvier 2018, des potentiels acquéreurs ont été contactés pour l'acquisition de Vodafone Cameroun. D'où la mise sous scellé du Data centrer de Vodafone Cameroun sur instruction du commissaire du gouvernement près du tribunal militaire de la ville de Douala. Le centre de commerce extérieur et de relations extérieures, s'est ainsi vu faire un communiqué de presse sur l'affaire Vodafone à l'attention des institutions et de la presse nationale et internationale.
Le directeur du centre monsieur Ibrahim Zakari a tenu à ce que cette potentielle fraude puisse être démantelée de façon légale.
Du concept de l'illicite et de l'illégalité des actions d'Afrimax au Cameroun
Dans le communique envoyé par le centre de commerce extérieur et de relations extérieures signé du directeur Ibrahim Zakari, il est écrit : "signé entre les faits constituants de l'illicite et de l'illégalité de l'action au Cameroun, Afrimax avec la firme Vodafone Cameroun ont violé les principes internationaux à travers le financement et les investissements internationaux.
Egalement à travers la législation ou la réglementation nationale dans ce secteur d'activité. A cet effet, sur le plan international, Afrimax Sarl a été incapable de respecter les exigences sur la transparence de l'origine des divers capitaux qui ont été malencontreusement investis illégalement au Cameroun".
En outre sur le plan national, l'effective violation des normes législatives et réglementaires liées aux régimes d'établissement, et d'exploitation camerounaise des réseaux et fournitures, ont défait l'harmonisation des services de communications électroniques présentes.
Ceci a été causé par un rachat d'une licence attribuée à Northwave SARL, pourtant la cession de licence était interdite par le ministère des postes et télécommunications.
L'État du Cameroun face aux actions d'Afrimax Sarl
Afrimax pour sa part, a effectivement opté pour un choix illégal, précipité voire suspect de sa démarche. Par ailleurs, selon la ministre des postes et télécommunications du Cameroun, madame Minette Libom Li Likeng, une vingtaine d'opérateurs exercent de manière illégale au Cameroun. Dans une de ses allocutions elle s'est exprimée ainsi : " l'attention de mon département ministériel a été attiré par le fait que de nombreux opérateurs du secteur des télécommunications mènent leurs activités en violation de la règlementation en vigueur ".
Le Cameroun qui détient diverses facilités juridiques, économiques, politiques et diplomatiques, propose à ses potentiels investisseurs, des dispositifs novateurs et incitatifs de plusieurs natures.
Accusé de concurrence déloyale par ses pairs des télécommunications tels que : Viettel, Orange, Camtel ou encore MTN, Afrimax Vodafone Cameroun a donc violé les termes des accords contractés avec ses partenaires du monde des affaires. Loin de respecter certaines clauses et obligations devant les juridictions pénales, civiles, et militaires, Afrimax Sarl se place ouvertement du côté illégal face à ces abus dont l'accusent les différents opérateurs et l'État du Cameroun.