Un an déjà que Donald Trump a posé sa main sur la Bible et prêté serment en tant que président des États-Unis d'Amérique. Le 45ème homme à occuper cette fonction, et sans doute celui dont la première année d'exercice fait le plus parler. Au moment de sa prise de fonctions, la moitié des États-Unis était encore sous le choc de la défaite d'Hillary Clinton. Donald Trump a hérité d'un pays fracturé, coupé en deux... et il n'a pas fait grand chose pour réconcilier ces deux parties. Au contraire, Trump a creusé son sillon, fidèle à ses engagements pris durant la campagne.

Dès ses premières semaines de mandat, le président américain créé la polémique avec un décret anti-immigration qui concerne principalement des pays arabo-musulmans. « Muslim Ban » est aussitôt renommé ce décret aux États-Unis. Un monde arabe choqué par la politique menée par Donald Trump, y compris en fin d'année 2017 lorsque le président de la première puissance mondiale a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël. Aucune grande puissance n'a suivi la position américaine, montrant bien l'isolement profond dans lequel s'enferme Donald Trump sur certains sujets sur la scène internationale.

Une position isolée sur le climat

Un isolement tout aussi flagrant concernant le sujet du réchauffement climatique.

Donald Trump n'a ainsi pas hésité à faire sortir les États-Unis des Accords de Paris sur le climat, signés lors de la COP21, avant l'élection de l'homme d'affaires. Emmanuel Macron a eu beau lancer un « make our planet great again », en référence au slogan de campagne de Trump, le président américain a fait la sourde oreille sur ce sujet.

Pourtant, la relation entre Donald Trump et Emmanuel Macron fait partie des bonnes surprises de cette première année de mandat du président américain de 71 ans. A la surprise générale, Trump avait accepté l'invitation de Macron afin d'être présent à Paris le 14 juillet, lors de la fête nationale, qui était aussi l'occasion de célébrer le centenaire de l'arrivée des troupes américaines lors de la Première guerre mondiale.

Apparus très complices, les deux chefs d’États ont depuis échangé sur de nombreux sujets. Emmanuel Macron s'impose donc, pour le moment, comme l'interlocuteur européen principal de Donald Trump. Dernièrement, les deux hommes ont évoqué un sujet sensible de la première année de mandat du président américain : la Corée du Nord.

Des tensions avec la Corée du Nord

Chaque semaine, les tensions sont montés d'un cran entre la Corée du Nord et les États-Unis, par l’intermédiaire d'une guerre des mots entre Kim Jong-un et Donald Trmp. Le président américain n'hésitant pas à utiliser son compte Twitter personnel pour lancer des menaces qui ont fait trembler l'ensemble de la communauté internationale. 2018 semble être plus propice à l'apaisement, puisqu'un rapprochement est prévu entre les deux Corée en vue des prochains Jeux olympiques d'hiver.

La Corée n'est pas le seul pays avec lequel Donald Trump est en froid : l'Afrique toute entière a mal réagit aux propos qu'aurait lancé le président américain, ce dernier parlant de « pays de merde » pour évoquer les nations africaines, mais aussi Haïti et le Salvador. Sans oublier la Russie, pays avec lequel les relations sont de plus en plus distantes suite au « Russiagate ». Le pays dirigé par Vladimir Poutine a ainsi été accusé d'ingérence lors de la campagne présidentielle américaine, remportée par Donald Trump. Une affaire qui vaut, encore aujourd'hui, beaucoup de problèmes au chef d’État américain. En un an, Donald Trump a donc réussi « l'exploit » de se mettre une grande partie du monde à dos. Qu'en sera-t-il de sa deuxième année de mandat ? A suivre...