Ils viennent de Villeneuve-la-Garenne localisée en Hauts-de-Seine et étaient supposés être en vacances en Thaïlande dans la station balnéaire de Phuket où ils avaient loué un appartement. Tout commença le samedi 03 mars aux environs de 5 h. Alors qu’ils sortaient d’un concert dans une boite de nuit, des Français (sept au total) auraient contraint une de leur compatriote, une jeune femme de 21 ans, à les suivre dans leur appartement à Phuket. Selon la version des sept Français, la jeune femme leur aurait alors extorqué 5 000 euros.
S’ensuit alors un montage vidéo dans lequel la fille est bastonnée et menacée d’être tuée.
Une fois la vidéo enregistrée, le groupe l’envoie à la famille de la jeune femme en France. Comme l'a raconté le colonel : " Ils accusaient la victime de leur avoir volé 5 000 € et ils ont enregistré un clip vidéo, qu’ils ont envoyé à sa mère en France, disant qu’elle serait tuée si l’argent n’était pas versé ". Avec un nez cassé, la victime était vraiment mal au point. Très affolée et voyant leur fille ainsi traitée, la famille se dépêcha de restituer la supposée somme volée par leur fille. Quelque temps après, l’agressée retrouve sa liberté. Mais la vidéo montrant la maltraitance que la jeune femme a subie a été déjà partagée sur les réseaux sociaux français.
" Une histoire de jeunes de quartier "
La police judiciaire fût rapidement saisie. L’information parvient ainsi à l’ambassade de France qui alerta les forces de l’ordre thaïlandaises. Après des recherches, la police thaïlandaise a mis la main sur les principaux acteurs du drame. La police française les a rapidement identifié, puisqu'ils étaient déjà recherchés pour trafic de drogue.
La famille de la jeune fille avait également informé l’ambassade de France de la terrible mésaventure de leur fille. L’un des dirigeants de l’ambassade résumait l’histoire en ces termes : " C’est une histoire de jeunes de quartier transportée à Phuket ". Les touristes français, métamorphosés en kidnappeurs, ont été mis en examen pour " Séquestration " et " violences volontaires ".
Ils devront être jugés dans le pays où ils ont commis le forfait et non en France. La raison est que la victime a porté plainte contre eux en Thaïlande. Le procès se tiendra à Phuket, en Thaïlande, dans les jours qui viennent. Une bien dramatique histoire qui montre bien que la violence faite aux femmes n'a décidément pas de frontières.