En pleine crise humanitaire dans la Ghouta Orientale et en proie à une Guerre civile sans fin, le président iranien Hassan Rohani a déclaré qu'un soutien plus fort au gouvernement central, et donc de fait à Bachar Al-Assad, est la seule option pour sortir le pays du chaos ambiant. Ces paroles, tenues lors d'une rencontre avec Jean Yves le Drian, ministre des Affaires Etrangères en visite à Téhéran, ont été publiées sur le site du gouvernement iranien. Rohani a précisé par la même occasion que le règlement de la question terroriste n'a pas abouti dans ce pays, et guette à présent d'autres contrées du bord de la Syrie.
Les nombreuses ramifications présentes et l'accroissement de manoeuvres terroriste d'envergure sur le territoire syrien viennent soutenir la thèse de M.Rohani.
La Ghouta Orientale reste évidemment un exemple de cette présence toujours abondante du terrorisme dans la région, cette zone de combat, qui abrite 400 000 civils actuellement, est administré par le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda, Jaysh al-Islam et Ahrar al-Cham, qui sont eux des mouvements ayant fusionnés avec des groupes rebelles. Ces groupuscules frappent sans interruption Damas et ses alentours, pour affaiblir le pouvoir. Contre cela, l'ONU a adopté une résolution pour que "toutes les parties arrêtent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs".
Quel avenir pour la Ghouta Orientale et pour le pouvoir syrien ?
La situation misérable en cours est déjà dévastatrice, et cela pourrait s'accentuer dans les semaines à venir si rien n'est fait dans la durée. Une pause durable des massacres veut être instaurée par l'ONU, ainsi que des routes humanitaire pour permettre aux civils de quitter la zone.
Pris en étau par le régime, l'avenir de la population de cette région proche de Damas inquiète les ONG internationale et reste incertain.
Moscou tient à serrer la vis et bombe le torse depuis l'adoption de la résolution 2401 de l'ONU, qui oblige un cessez-le-feu de 30 jours consécutifs dans les zones concernées par l'escalade de la violence de ces derniers jours.
C'est le ministre des Affaires Etrangères qui a fait savoir, via un communiqué, qu'il restait le garant du processus de paix lancé à Astana, et qu'il réprimanderait par la force toute tentative de violation de la paix. Cette pause humanitaire, saluée unanimement, permettra également aux blessés et aux malades d'accéder à des soins appropriés.