La position de Bachar al-Assad est de plus en plus difficile à tenir. Pour le moment, le chef d'Etat syrien a le soutien de la Russie... mais c'est à peu près tout. Surtout depuis les événements de Douma, le régime syrien en place ne cesse de faire l'objet de violentes critiques et surtout de menaces. Des menaces militaires, comme celles effectuées par Donald Trump, le président des Etats-Unis, qui a le soutien d'Emmanuel Macron, son homologue français, sur le sujet. Une position désormais partagée par Theresa May, chef du gouvernement britannique.

May prêt à étudier ses options

Theresa Maya déclaré que le président syrien, Bachar al-Assad, et ses soutiens russes doivent être tenus responsables, s'ils venaient à être identifiés comme tels, de l'attaque chimique qui a tué des dizaines de personnes. Le Premier ministre n'a pas exclu de se joindre à l'action militaire internationale contre le régime syrien, mais a refusé d'élaborer sur la gamme d'options qui pourraient être disponibles pour le gouvernement. Lors d'une visite au Danemark, elle a condamné le ciblage « barbare » de civils innocents, y compris des enfants, dans l'attaque qui fait l'objet d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York lundi après-midi.