Prudence au Japon. Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a accueilli avec prudence l'engagement de la Corée du Nord. Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, a déclaré que lui et le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, avaient convenu lors de négociations à Washington que tout accord devait inclure des armes avec lesquelles la Corée du Nord pourrait continuer à menacer ses voisins. « Ce n'est pas le moment pour le Japon, les Etats-Unis et la communauté internationale d'alléger la pression » sur la Corée du Nord, a déclaré Itsunori Onodera.

Les prochaines discussions observées avec attention par le Japon

Le vice-Premier ministre et ministre des finances du Japon, Taro Aso, a ajouté une note de scepticisme. « Ce pays a fait beaucoup de promesses et nous avons payé de l'argent à condition qu'ils abandonnent les sites d'expérimentation nucléaires mais ils ont continué », a déclaré Taro Aso du côté de Washington. Principal opposant de la Corée du Nord ces dernières années, le Japon reste donc sur ses gardes et va observer avec grande attention les discussions à venir entre Kim Jong-Un et Donald Trump, mais aussi entre le leader nord-coréen et son voisin du Sud.