Le 27 avril dernier, il s’est tenu au Burkina Faso, au Palais des sports de Ouaga 2000, le festival Kundé d’or édition 2018 qui était à sa 18eme édition. Au cours de cette fête de la Musique, plusieurs icônes du continent africain étaient au rendez-vous. Il s’agit entre autres d’Arafat DJ, d’Ariel Sheney et autres de la Côte d’Ivoire, Charlotte Dipanda du Cameroun, bref, des grands noms de la musique africaine qui ont déjà fait leurs preuves un peu partout dans le monde, y compris l’artiste béninois Nel Oliver. C’est donc à cet effet que ce dernier a accordé une interview au site ‘’lepays.bf’’.

De son vrai nom Ahounou G. F Noël, Nel Oliver est une icône de la musique béninoise, qui a déjà à son actif, plusieurs distinctions parmi lesquelles y figurent des trophées de paix. Ce dernier qui est né le 17 décembre 1948 à Porto-Novo n’a pas manqué de parler de sa carrière, ses projets, tout en jetant un regard critique sur la musique burkinabaise, qui n’existe pas selon Charlotte Dipanda, ainsi que sur l’organisation du 18eme Kundé d’or. C’est donc avec un regard d’auteur compositeur, arrangeur, directeur artistique puis de producteur ayant plus de 50 ans de scène et d’expériences, que l’ingénieur de son, qui adore le peuple burkinabè selon ses dires, s’est prononcé sur des sujets d’ordre politique et sécuritaire.

En effet, dans son interview, il a avoué que « ce fut avec beaucoup de joie ; quand nous avons eu l’information, mon épouse est entrée en contact avec Jah Press et mon correspondant ici, Germain Zinsou, faisait aussi les liaisons et tout s’est très bien passé ». Car pour lui, la valorisation de la culture africaine a toujours une place primordiale dans son cœur et dans tous ses actes.

C’est donc à juste titre, et pour prouver ses dires, qu’il a affirmé que le Kundé qui est une initiative pilotée magnifiquement par Jah Press, et qui montre un peu de sérieux et une certaine rigueur dans l’organisation depuis 18 ans déjà « vise non seulement à promouvoir la culture burkinabè, mais aussi la culture africaine ».

Car, il pense sérieusement que « Jah Press a acquis aujourd’hui une certaine maturité et fort heureusement, il est très bien compris par le public burkinabè, mais aussi par les autorités du pays qui l’accompagnent ».

Nel Oliver sur l’ambiance de ladite soirée

Pour Nel Oliver, la soirée a été vraiment extraordinaire vue le fait que même la première dame du Burkina Faso, a non seulement assisté à la cérémonie, mais s’est levée pour esquiver des pas de danses. Pour lui, ce moment précis a été animé de façon spontanée pour cette dernière, qui n’a pas eu le choix que d’exprimer tout ce qu’elle avait en elle. C’est ce qui l’amène a déclaré que « j’étais extrêmement honoré et touché du soutien de la Première dame non seulement à l’organisation, puisqu’elle est la marraine de cet événement, mais aussi de son implication qui a montré que la musique est quelque chose d’universel. J’étais heureux et j’ai énormément apprécié son implication ».

Mais il ne finit pas sans mettre l’accent sur le fait que, les organisateurs doivent améliorer ledit évènement, s’il veut que ce dernier devienne, une manifestation culturelle de grande envergure pour l’Afrique. Par ailleurs, il a dédié son Kundé d’honneur à certains leaders africains dont Thomas Sankara qui selon lui avait le sens de la responsabilité et beaucoup d’ambitions pour son pays.