Les mobilisations autour du président de la République Patrice Talon se font de plus en plus ressentir en cette veille du référendum constitutionnel qui se prépare à grande échelle. Toute chose qui ne laisse pas indifférente un des blocs les plus influents de l’opposition, l’Union fait la Nation (UN) qui veut rentrer dans la danse.

Adhérer aux idéaux du président de la République SEM Patrice Talon. Tel est le nouveau but d’un bloc de l’opposition qui n’est pas un des moindres. Il s’agit bien évidemment de l’Union fait la Nation qui fut le bloc le plus solide de l’opposition politique béninoise qui est connu à ce jour.

C’est dire donc que par ce nouvel acte, les anciens opposants du chef de l’Etat se rallient à ses actions et activités. Mieux les membres de cette coalition ne comptent pas afficher leur ralliement au gouvernement uniquement de façon verbale. C’est la raison pour laquelle une sortie médiatique publique est prévue dans les tous prochains jours par le groupe avec à sa tête le président Bruno Amoussou.

Le nouveau bloc en formation

Dénommé ‘’Le Bloc Progressiste’’, la nouvelle coalition avec à sa tête le président Bruno Amoussou qui a toujours été le président d’honneur du groupe l’union fait la nation, va se rallier officiellement au président Patrice Talon. Ceci en venant lui confirmer leur soutien par rapport à la réforme du système partisan qui est cours et qui n’a pas encore connu son dénouement.

En effet, cette réforme à laquelle le groupe apporte son soutien, est conçue pour que de plus grands regroupements politiques puissent avoir le jour, et que le financement de ces derniers ne dépende plus non seulement des leaders ou d’un individu, mais plutôt de la masse populaire qui va avoir son mot à dire. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.

C’est dire donc que le groupe en formation et qui va voir le jour demain dimanche 22 juillet 2018, a pour objectif de soutenir fermement le chef de l’Etat.

L’imminence du vote de la loi sur la réforme

La loi sur la réforme du système partisan est toujours en gestation. Même si cette loi va passer à l'Assemblée nationale comme une lettre à la poste, tout simplement à cause du fait que la majorité parlementaire a toujours su imposer ses décisions à l’hémicycle, il y a lieu de se demander si les citoyens sont prêts à évoluer dans ce système.

Puisque depuis l’avènement de la démocratie, le financement des partis politique n’a jamais été le problème des adhérents.

Par ailleurs, il faut préciser que cette loi avait été programmé pour être voté à l’hémicycle le jeudi 19 juillet dernier, ce qui n’a pas eu lieu. C’est donc à cet effet qu’elle a été reportée pour la séance plénière qui va se dérouler le mardi 24 juillet prochain. Le temps de permettre à la commission des lois d’adopter le rapport final de la proposition de loi avant son adoption en assemblée générale.