Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces iraniennes ont frappé Israël sur le plateau du Golan depuis la Syrie. L'Etat hébreu a directement riposté en attaquant massivement des cibles iraniennes postées à Damas, en Syrie. Pour le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, cette opération en représailles direct avec les frappes iraniennes est un succès.

Faut-il à présent s'attendre à un embrasement de la région ?

Pour les spécialistes, cette poussée de tension entre les deux parties n'est pas forcément liée au retrait de Donald Trump sur l'accord de nucléaire iranien.

Elle serait due aux frappes manifestement israéliennes lancées sur une base en Syrie il y a un mois. Cette attaque, qui n'a pas été reconnue par l'Etat hébreu, a causé plusieurs pertes humaines iraniennes. Depuis, l'Iran avait promis de riposter. A ce jour, c'est le retour au calme sur le plateau du Golan, mais ce n'est pas pour autant que le conflit est apaisé.

Pour Benyamin Netanyahu, la réaction d'Israël après les frappes iraniennes est "une réaction en conséquences." L'armée israélienne a effectivement "mené une attaque de grande envergure contre la Syrie qui a franchi la ligne rouge." a-t-il déclaré sur Twitter.