Le journaliste camerounais bien connu pour ses reportages exclusifs sur la chaîne de télévision Équinoxe TV du Cameroun , Marcellin Gansop a reçu hier le 7 Juin 2018, au Hilton hôtel le prix du "Meilleur reportage télédiffusé" aux Forest Médias Awards. C'est une initiative du FODER (association Forêts et Développement Rural) dans le but de d'encourager et de susciter un intérêt des médias, sur les questions de gouvernance forestière. En effet, cela fait 5 ans que ces distinctions sont remises à ces éclaireurs de la société. Les prix sont intitulés "Forest Médias Awards", et sont divisés en 5 principales catégories.

La première Distinction est celle de la meilleure enquête/reportage presse écrite, la seconde est celle du meilleur article en ligne, la troisième est celle du meilleur reportage radiodiffusé, la quatrième distinction est celle du meilleur reportage télédiffusé et enfin la cinquième est la meilleure caricature.

"Ce prix représente beaucoup pour moi, c'est le prix de la persévérance et de l'endurance. Je dois rappeler que c'est la troisième fois que je tentais ma chance, après avoir eu le 3 e prix l'année dernière. Donc je suis heureux ce d'autant plus que j'ai été désigné meilleur employé du groupe Équinoxe en 2017. Ça me galvanise et me pousse à aller de l'avant". À répondu le lauréat au sortir de la cérémonie.

Sachant que les lots sont constitués d'un ordinateur portable ou d'un dictaphone, d'un appareil photo, d'un trophée et d'une somme d'une valeur de 500.000 francs CFA, cette distinction permet aux futurs candidats de mieux se positionner pour le travail à accomplir dans le domaine de la gouvernance forestière. Ces différentes éditions sont placées sous le haut patronage du MINFOF (ministère des forêts et de la faune) et du MINCOM (ministère de la communication).

De ce fait, le représentant du MINCOM en la personne de monsieur Atangana Manda Charles (chargé de la cellule Médias du ministère), a tenu un discours d'encouragement et de persévérance à l'endroit de tout les lauréats, et souhaité beaucoup d'engouement et de travail aux futurs candidats. Par ailleurs, les organismes tels que la GIZ, le WWF (fond mondial pour la protection de la nature) ou encore l'UE (l'Union Européenne), sont des appuis techniques et financiers pour cette marche vers protection de notre environnement.

Une distinction qui promeut la profession du journaliste

La dégradation du climat et l'érosion étant des phénomènes naturels, la main de l'Homme n'exclut pas son implication dans ce processus de protection de l'environnement. Toutefois, l'utilisation des OGM (organismes génétiquements modifiés), la destruction de la couche d'ozone, la déforestation, la pollution de l'air ou des mers, restent en toute chose les principaux phénomènes de dégradation de l'environnement terrestre. La protection de l'écosystème mondial est devenu un problème universel dont commencent à s'acquitter la plupart des nations du monde. L'apport de l'information utile et vraie est donc le canal par lequel le journaliste doit interroger la société sur son bien-être et la protection de son milieu de vie.

Marcellin Gansop, journaliste émérite de la chaîne de télévision du Groupe Équinoxe, s'attelle régulièrement à écrire et réaliser des reportages sur l'incivisme reccurent et l'abandon de certains pouvoirs publics face à cette décadence qui ne cessent de modifier le climat.

"L'intérêt de parler des questions environnementales en général et des sujets qui touchent à la gouvernance forestière en particulier, n'est plus à démontrer. Dans un contexte marqué par les changements climatiques, la déforestation et le pillage des ressources naturelles, nous devons en tant que journalistes, attirer l'attention des pouvoirs publics et des communautés sur la nécessité, mieux sur l'urgence qu'il y'a à préserver notre environnement.

C'est une affaire de tous, et je suis heureux de faire jouer ma profession en cette faveur". S'est exprimé le lauréat lors de la remise de son prix à Yaoundé. Étant à sa 5e distinction après 15 années de journalisme, Marcellin Gansop avoue ne pas dormir sur ses lauriers et travaille d'arrache-pied depuis plus de 10 ans dans le groupe Équinoxe (officie également en tant que journaliste radio diffusé sur la fréquence 444 du bouquet Canal sat Cameroun), pour donner le meilleur de lui même.