Les organisations qui enquêtent sur le respect des droits de l'homme en Chine vont pouvoir garder en tête l'histoire de Sun Wenguang, un grand intellectuel chinois. L'homme de quatre-vingts cinq ans donnait une interview à la chaîne américaine "Voice of America" avant de se faire arrêter par plusieurs hommes, en plein direct. Suite à cela, l'octogénaire reste injoignable, et ce malgré les multiples tentatives de prises de contact.

Durcissement de la répression chinoise pour les anti-communistes

La Chine fait partie des régimes les plus autoritaires dans le monde, et n'accepte aucun écart de la part de la population.

Sun Wenguang, militant actif et prêt à dénoncer les dérives du pouvoir de Xi Jinping, vient d'en faire les frais. L'universitaire de quatre-vingts cinq ans, interrogé par la chaîne de télévision Voice of America, évoquait avant d'être enlevé la politique de son pays en Afrique, expliquant que les investissement fait sur le continent son inutile, et que cet argent devrait davantage servir aux chinois, qui d'après lui sont très pauvres.

Durant ses explications, un groupe d'hommes serait rentrer chez lui, eu aurait emmener Sun Wenguang avec eux. La chaîne Voice of America, de son côté, affirme qu'elle "surveille attentivement la situation, et transmettra dès que possible de nouvelles informations aux auditeurs".

Depuis cinq ans et l'arrivée à la tête du pays de Xi Jinping, la politique de répression vis-à-vis des militants anti-régime s'est durcit de plus en plus, si bien que désormais, la moindre parole contre le régime est immédiatement réprimandée. Plusieurs ONG ont déjà dénoncé le caractère beaucoup trop stricte et dictatorial de l'état communiste.

Sun Wenguang, figure de la résistance anti-communiste en Chine

L'universitaire est dans le viseur des autorités depuis de nombreuses années. En effet, ce vieux homme est déjà soumis à une surveillance constante et étroite en Chine, après avoir notamment co-signé un texte qui souhaitait la mise en place d'élections libres, il y a maintenant dix ans.

Ce manifeste avait fait grand bruit à l'époque, si bien que Liu Xiaobo, un autre universitaire, a été envoyé en prison avant de recevoir, plus tard, le prix Nobel de la Paix.

Sun Wenguang s'est également retrouvé dans le collimateur des autorités chinoises après avoir voulu commémorer l'anniversaire de la mort de Zhao Ziyang, un puissant dirigeant réformiste, qui a fait partie des opposants au pouvoir en place en 1989.