Cette fois, Donald Trump veut faire entendre sa voix. Le président américain vient en effet d'imposer à l'Iran de nouvelles sanctions économiques, ceci afin d'enclencher de nouvelles négociations avec le pays du Moyen-Orient concernant l'accord sur le nucléaire, bafoué selon Washington. Ce resserrement des Etats-Unis va directement impacter Hassan Rohani et son peuple sur les transactions financières ainsi que sur l'importation de matières premières. D'autres pénalités contre l'Iran sont également prévues, car Donald Trump compte imposer dès le mois de novembre d'autres peines, cette fois-ci contre le secteur pétrolier et gazier.

La guerre est déclarée entre les Etats-Unis et l'Iran

La pression exercée par les USA sur son voisin iranien ne fait que commencer. Donald Trump a affiché un souhait fort il y a peu de temps concernant la mise en place d'un dialogue avec Hassan Rohani afin de trouver un terrain d'entente. Cette invitation a cependant été déclinée par le président, expliquant par la voix de Hamid Aboutalebi, un de ses proches conseillers, que les Etats-Unis devaient d'abord songer à respecter l'Iran.

Quoiqu'il en soit, le ton est désormais radicalement différent, et les deux camps sont bel et bien lancés dans une guerre psychologique. Aujourd'hui, l'économie de l'Iran a du mal à se relancer, et les nouvelles pénalités de Donald Trump ne vont clairement pas arranger les choses, bien au contraire.

Le taux de chômage reste à des plus hauts et est pour le moment couplé à une nette inflation. Du côté des marchés, la décision de Donald Trump vis-à-vis de ces nouvelles sanctions a fait grimper le baril de WTI, le pétrole américain, de 41 cents, pour un prix de 69,42$ une heure seulement après l'ouverture.

Rohani prêt à tenir bon malgré la pression sans précédent de l'administration américaine

Pour la première fois, Hassan Rohani s'est exprimé sur la position des Etats-Unis dans ce qu'il qualifie être une "guerre psychologique". D'après l'homme de 69 ans, Donald Trump veut créer des divisions au sein de la population iranienne.

De son côté, le chef de la Maison-Blanche affirme vouloir engager des discussions dans le cadre d'un compromis plus "global", visant à trouver un accord contre le programme balistique et le "soutien au terrorisme" de l'Iran.

Donald Trump continuera d'exercer une énorme pression sur l'Iran. L'homme de 72 ans accuse le pays d'apporter un grand soutien à Bachar Al-Assad en Syrie, mais également au Yémen avec un soutien aux Houthis.