Lundi matin, c'est un terrible constat qui a été fait par les autorités et les citoyens du Brésil après qu'un incendie ait ravagé le plus grand musée de l'histoire naturelle d'Amérique latine situé à Rio de Janeiro. Parmi les 20 millions de pièces qui ont été réduites en cendres, trois œuvres inestimables sont à déplorer.
Le crâne de Luzia
Luzia, c'est le prénom donné au fossile humain de cette femme morte sur le territoire brésilien il y a 12.000 ans. A partir de son crâne, des chercheurs étaient parvenus à réaliser une reconstitution de son visage.
Véritable joyau de la collection du musée, la "première brésilienne" est partie tragiquement en fumée dans l'incendie.
@SerpenIllus
— Andy B. (@angel_B_2018) 3 septembre 2018
A great fire, right now are destroying the Museum of Natural History of Rio de Janeiro! The whole collection of fossils, Dinosaurs, Mummies, Skeleton of Cave-men, ALL are being consumed by the flames. pic.twitter.com/ybhBpA6GFQ
Le plus grand dinosaure
Parmi les pépites du musée qui ont été ravagé par les flammes, un squelette reconstitué du plus grand dinosaure du Brésil. Ce Maxakalisaurus, découvert en 1998 dans la région de Minas Gearis (centre), a vécu il y a 80 millions d'années. Aujourd'hui, ce squelette de 13 mètres de long a été entièrement détruit.
La sarcophage de Sha-Amun-en-su
Un des bijoux de la collection "Egypte ancienne" qui était particulièrement riche, c'est le remarquable sarcophage de Sha-Amun-en-su, une prêtresse chanteuse égyptienne. Datant de 750 av. J.-C., des radiographies ont démontré que ce cercueil contenait le corps intact de la femme, ainsi que quelques amulettes.