Des centaines de personnes se trouvaient à l'intérieur du bar "Borderline Bar and Grill" dans le Sud de la Californie, lorsqu'un homme a ouvert le feu. Selon la police, au moins 12 personnes ont été tuées, mais le bilan risque de s'alourdir dans les heures à venir. Le bar organisait cette nuit une fête étudiante.
Le Los Angeles Times a indiqué que l'une des victimes était un policier. Les enquêteurs ont également révélé que le tireur était déjà décédé lorsque la police est arrivée sur les lieux.
#OaksInc: Ongoing active shooter incident reported at Borderline in @CityofTO . Please stay away from area. Active law enforcement incident. Multiple injuries reported. Details still being determined. Multiple ambulances requested. @VCFD pic.twitter.com/4X3b8KMisc
— VCFD PIO (@VCFD_PIO) 8 novembre 2018
Law enforcement is now saying at least 11 people were wounded, including a deputy. Officials could not immediately confirm if anyone had been killed or confirm the status of the shooter, but said the shooter is not considered a threat to the public. https://t.co/1DFIBMmd75
— Los Angeles Times (@latimes) 8 novembre 2018
De nombreuses victimes
Le Sheriff du comté, Geoff Dean, a indiqué qu'il y avait "de nombreuses autres victimes, à des niveaux différentes de blessures".
Il a également identifié le policier décédé sur place comme étant le Sergent Ron Helus.
Lorsque ce dernier a entendu les coups de feu provenant du bar, il est entré, et a été blessé par le tireur. Le policier est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures.
Des fusillades régulières
Ce n'est certainement pas la première fois que les Etats-Unis subissent des fusillades et attaques de masse.
Cette nouvelle attaque intervient un peu plus d'un an après la fusillade qui avait fait 58 morts et plus de 400 blessés lors d'un concert de musique country en plein air à Las Vegas. Un homme avait tiré sur la foule depuis sa chambre d'hôtel se trouvant en face de l'événement. Les enquêteurs avaient par la suite retrouvé plus d'une vingtaine d'armes, dont 12 semi-automatiques.
En février dernier, une autre tragique fusillade éclatait dans un lycée de Parkland, faisant 17 morts. Le tireur était un ancien élève de 19 ans, renvoyé de l'établissement pour des raisons disciplinaires. Il était, lui aussi, muni d'un fusil d'assaut semi-automatique, facilement disponible dans le pays.
Des armes facilement accessibles
Le pays a fait face à de nombreuses fusillades ces dernières années, alourdissant le bilan des victimes décédées à cause des armes. Les attaques montrent pourtant une connexion claire entre les fusillades de masse aux États-Unis et l'accès aux armes.
Le débat sur la facilité d'accès aux armes aux Etats-Unis est toujours d'actualité, mais il semble qu'il n'y aura pas d'évolution sur le sujet sous la présidence de Donald Trump.
En mai dernier, ce dernier se rendait à la convention annuelle de la NRA, le principal lobby des armes dans le pays, qui finance ses campagnes.
Le président des États-Unis avait alors évoqué les tragiques attentats du 13 novembre, en faisant un parallèle avec le non port d'armes en France. "Si l'un d'entre vous avait été là avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes auraient fui ou se seraient fait tirer dessus et ça aurait été une toute autre histoire."