Le consommateur est cette entité de la société qui prédéfini inéluctablement ses dépenses et ses aspirations alimentaires ou de divertissement. Le Cameroun étant une nation multiculturelle et multilingue, il détient différents consommateurs répartis dans les 10 régions du pays. De ce fait, plusieurs maux peuvent être rencontrés dans cette grande société aux multiples exigences. Le Synedeboc (Syndicat national des exploitants des débits de boisson du Cameroun) dans ses prérogatives de rendre la vie paisible aux communautés propose de coaliser avec l'État.

Cet accord selon les propositions du Synedeboc devrait être une nouvelle visée pour les consommateurs Camerounais. Par ailleurs, pour célébrer la semaine du "Barman", le Syndicat a organisé une conférence de presse ce 30 avril 2019, à l'hôtel La Falaise de Yaoundé.

Le point du jour concernait les différentes activités organisées autour de cette célébration, jumelée à celle de la fête du Travail du 1er mai. Le syndicat s'est réuni pour discuter de tout ce qui concerne les débits de boissons au Cameroun. Cependant, le Syndicat a insisté à se prononcer sur le fait que les barmans devraient se conformer aux prix fixés par l'État (Ministère du Commerce). Les statuts du barman ont été mis sur le tapis ainsi que leur devoir en tant que responsable de la gestion des débits de boissons.

La responsabilité de chaque acteur de cette catégorie de consommation, a tour à tour été cité comme exemple incluant le civisme et la bonne foi de ce dernier. Sur ce, un thème général a été retenu pour cette année. Il s'intitule ainsi : "Barmans aux côtés de l'État Camerounais, pour lutter contre la vie chère". En effet, il a été comptabilisé une certaine démesure concernant les prix de certaines boissons sur le marché.

Malgré que le gouvernement ait déjà fixé un prix initial pour ces différentes boissons, certains gestionnaires continuent d'augmenter les prix dans leurs débits de boissons.

Le Synedeboc opte pour un contrôle inhérent des prix

Le rôle du syndicat étant de mettre à profit les droits des exploitants des débits de boissons, cette déconvenue n'est pas tolérable pour celui-ci.

L'État du Cameroun ayant décidé de combattre la vie chère, se doit ainsi de collaborer avec ce syndicat. Les combats pour ce syndicat restent multiples comme l'homologation des prix de première nécessité ou encore l'organisation des marchés témoins. Le Synedeboc lutte donc contre l'augmentation des prix et le respect des prix conseillés permettant au Camerounais lambda de se retrouver dans son portefeuille.

Le principal combat étant d'actualité pour le Synedeboc est celui de la baisse du prix de la bière qui est vendue à 650 FCFA. Étant en étroite collaboration avec la SABC et la Guinness entre autres, le syndicat espère arriver à baisser les prix entre 500 FCFA et même 400 FCFA. Selon cette organisation, 100% des Camerounais sont concernés par ces activités concourant autour des débits de boissons.

Par ailleurs, considérant que l'État a 345 FCFA (selon les dires du président du syndicat) sur chaque achat de bière au Cameroun, il existe au moins 300.000 bars qui peuvent bénéficier de ce rabais.

Le barman au centre de ses responsabilités

Le Synedeboc demande au gouvernement de baisser les impôts pour les exploitants des débits de boissons. Toutefois, il prie également ces exploitants et les barmans à également payer leurs impôts. En outre, il a été posé le problème de la vignette sur chaque bouteille qui va coûter 15 FCFA. Cela ira automatiquement influer sur les consommateurs.

Ce pourquoi les barmans veulent lancer une grève à ce sujet. Le syndicat quant à lui assure être en pourparlers avec ces derniers.

Comme dernière recommandation, le Synedeboc souhaite que l'État du Cameroun annule les "droits d'assises" sur les produits consommables à prix raisonnable. Le syndicat propose de plutôt l'appliquer aux produits chers comme le Champagne ou les autres boissons aux prix excessifs.