Le Cameroun dans sa fonction de protection et maintien de la paix, travaille d'arrache-pied pour mener à bien le développement de ses infrastructures. Dans le but de permettre à la population de se mouvoir et de vaquer à ses activités, de nombreuses formations ont été effectuées. Il s'agit du réarmement moral, civique et patriotique des jeunes. En effet, 59 personnels du Minjec (Ministère de la Jeunesse et de l'Education Civique) ont reçus des formations par le BTAP. Ces formations ont pour but de pouvoir aider les jeunes à se protéger et à se réinsérer dans la société.
Cette première vague de formateurs a reçu des attestations concernant la préparation militaire. Elle s'est avérée être spécialisée en réarmement moral, civique et patriotique. Cela s'est déroulé le 15 avril 2019 en présence du Général de Division, Commandant des Écoles et Centres d'instruction Inter-Armées, Philippe Mpay. Ces cadres des Troupes Aéro-portées de Koutaba (BTAP), sont âgés de 35 ans au maximum. Ils sont issus des jeunes bénéficiaires du service civique du plan triennal "Spécial Jeunes". Celui-ci est directement en rapport avec les jeunes repentis de l'extrémisme violent. Placé sous la supervision du Mindef, l'objectif de cette formation est de faire de ces jeunes nouvellement admis, des formateurs de jeunes.
Ceux-ci auront pour rôle principal d'intervenir dans des régions sensibles et envahis par les actes terroristes.
Mise en avant du plan Spécial Jeunes du Minjec
Cette formation ciblait prioritairement le personnel du Minjec en service dans les zones d'insécurité des 3 régions du Septentrion, de l'Est et du NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest).
Celle-ci dans ses prérogatives, s'inscrit initialement dans un cadre bien spécifique de la formation. Il s'agit de la formation des Appelés du Service Civique National de Participation au Développement et de la Reconversion des jeunes repentis.
Pendant cette trentaine de jours, ces nouveaux admis de la jeunesse et d'animation ont acquis des enseignements théoriques et pratiques en montage des armes.
Il leur a aussi été appris à bien maîtriser les tirs, les topographies et les autres actes de combats nécessaires à la protection des populations. Entre autres apprentissages, ont leur a également inculqué des notions de culte de l'effort, du civisme, de l'amour et du respect du patrimoine camerounais.
Des formations jugées à la hauteur de ces cadres
Le représentant du Minjec, Mr Simon Wadjiri a quant à lui rappelé que de nouveaux défis seront imposés par la conjoncture et sur les effets que peuvent renvoyer la société. Ces défis seront très importants pour cette première vague. "Je demande à tous les lauréats de toujours garder le moral haut lors de leurs descentes sur le terrain. Le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement avec les attaques de Boko Haram et au NOSO est très dangereux et néfaste pour la société.
Par ailleurs, les fléaux sociaux en cas d'incivisme répertoriés, sont des défis que vous devez relever", a dit le représentant du Minjec lors de son discours. En effet, ces 59 nouveaux cadres seront déployés sur l'étendue du territoire dans les prochains jours. Ils vont notamment couvrir les zones d'insécurité où ils apporteront sans manifeste leur expertise. Leurs cibles seront éventuellement les jeunes repentis du terrorisme, les jeunes sortis de prison et ceux déjà installés dans les camps pour réfugiés.
Toutefois, selon la présentation de la formation par le Colonel Mezui Zo'o (Commandant des troupes Aéro-portées), tout s'est bien passé. Par ailleurs, il est à retenir que sur les 60 cadres admis en formation militaire, seul un s'est avéré être absent.
Ce dernier a été écarté pour cause de maladie. Le total a donc fait 28 conseillers principaux de jeunesse et d'animation. Ensuite il y a aussi eu 8 conseillers de jeunesse et 8 instructeurs principaux. Enfin 14 instructeurs de jeunesse et d'animation ont été formés. Comme l'a souligné Paul Atanga Nji (Ministre de l'Administration Territoriale), à Yaoundé lors d'une conférence : "la Jeunesse Camerounaise doit aussi elle-même prendre ses responsabilités". Ces nouveaux formateurs pourront ainsi aider à la protection des biens et des personnes, tout en aidant les jeunes repentis à se réinsérer dans la société.