L'Afrique, continent habité par plusieurs cultures, offre un spectacle reluisant de par ses différentes ethnies à travers les nombreux pays qui l'entourent. Toutefois, parfois entaché de conflits, ce continent encore appelé berceau de l'humanité perd parfois de sa verve et de son autonomie. Survient alors le principe de paix et de respect des valeurs, ceci dans le but d'offrir un climat de stabilité. Le Cameroun, pays d'Afrique Centrale, en est l'exemple type de cette conjecture multiculturelle. Doué de sa souveraineté et de son authenticité, le pays des Lions Indomptables qui est doté d'une richesse multiculturelle des plus sélectives, offre diverses opportunités de découvertes.
Cependant, dans certaines de ses régions, il demeure un climat de désolation et de destruction. Le chef de l'État Paul Biya, qui est le garant des institutions, a par ailleurs mis sur pied diverses mesures gouvernementales afin de palier à ces troubles.
L'association du Sacré Chœur Marial de Mvolyé, dans son aptitude à s'impliquer dans la vie des couches les plus vulnérables de la société, a tenu à s'exprimer sur cette démesure. Elle a réuni un parterre de professionnels pour une meilleure appropriation des données conceptuelles et juridiques dans un idéal stratégique. Ces mesures étaient toutes liées autour d'un principe de paix. Cette conférence s'est déroulée le lundi 17 juin 2019 à 11h à la salle de la congrégation des missionnaires du cœur immaculé de Marie (CICM) de Mvolyé à Yaoundé.
Elle avait pour thème : Les instruments de production des Droits Humains au Cameroun. Le panel était composé des personnalités telles que Barnabé Essindi (Président de l'association), Amougui Appollinaire (enseignant) ou encore de Simon Meyanga (militant du RDPC).
Une association au plus près des couches vulnérables
A cet effet, l'association qui a des activités intellectuelles, vise à aider les plus fragiles de la société qui n'ont pas accès à certaines informations.
"Tous ce qui intéresse la population dans le cadre de l'édification de la société, l'église doit prendre part. Lorsque l'association a été créée, nous avons voulu apporter notre modeste contribution dans ce sens. Nous avons donc voulu toucher les couches les plus fragiles qui n'ont pas souvent la bonne information, notamment sur le Droit", a dit Barnabé Essindi.
L'association a donc fait venir des experts en la matière pour informer les Camerounais de leurs droits et devoirs. Selon l'association Chœur Marial de Mvolyé, les citoyens doivent faire confiance à leurs institutions pour la préservation de la paix surtout dans ce contexte où sévissent certaines crises. De ce fait, dans son allocution, le président a signifié que chaque citoyen devrait être responsable et devrait contribuer à ce retour à la paix.
Le principe de paix comme centre des préoccupations
En second recours, il était question de parler de l'État de Droit en partant du droit de la défense d'un point de vue méthodologique. Pour ce faire, dans la thématique de la conférence, le Pr Amougui Appollinaire a évoqué 3 groupes nominaux à l'endroit de l'État, du Droit et de l'État de Droit.
Ceux-ci sont constitués principalement de 3 éléments que sont l'État, la population et le territoire.
"Le Cameroun tel qu'il fonctionne, tel qu'il est, nous donne la certitude d'un postulat d'un État de Droit bien établi. Parallèlement, en tant qu'œuvre humaine, il peut arriver (sur une justification du pouvoir judiciaire, et l'indépendance qui est proclamée entre les institutions) qu'un droit soit abusivement violé. A ce moment, l'État dispose d'un recours permettant à celui qui pense que ses droits ont été bafoués d'être rétablis", a fini l'enseignant. Ce dernier s'est également appuyé sur la commission d'indemnisation des victimes des gardes à vue et des détentions abusives et arbitraires. La conférence s'est terminée sous une salve d'applaudissements face à ces nombreux questionnements.