Le Cameroun qui transmet continuellement cette équité de connaissances a toujours su faire valoir cette autonomie intellectuelle à travers l'éducation et la formation de masse. Bien auréolé dans ce suivisme fédérateur du savoir, le pays fait néanmoins suite à de nombreux troubles dans certaines de ses régions. Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) attaquées par des sécessionnistes et des hors la loi, subissent grandement cette incapacité des élèves, enseignants et étudiants à pouvoir poursuivre un cursus scolaire normal. L'enjeu étant capital, le Gouvernement de la République du Cameroun assure que la rentrée scolaire 2019-2020 sera effective. À cet effet, une conférence de presse conjointe a été donnée au ministère de la Communication le 26 août 2019.
Ceci en présence du Minesup, du Minesec, du Minedub, du Minetat et du Mincom. Elle concernait la reprise de l'activité scolaire et universitaire dans les régions du NOSO.
Il était question de remettre sur pied la sauvegarde du droit d'aller à l'école pour chaque enfant de ces régions. Rappelons que certaines rumeurs ont fait état d'une probable "ville morte" réclamée par ces hors la loi durant la période de la rentrée scolaire 2019-2020. Certains habitants de ces régions seraient dans la panique et menacent de déserter les lieux. Par ailleurs, le Chef de l'État Paul Biya, a instruit aux populations de garder leur calme et de vaquer à leurs occupations habituelles. Le plan d'Assistance Humanitaire d'Urgence déjà fonctionnel est d'un grand secours pour les populations heurtées par ces terroristes.
Toutefois, comme l'a cité Emmanuel René Sadi Ministre de Communication : "de toute évidence, sans école, point d'avenir, peut-on citer sans ambages".
Une rentrée scolaire sous haute surveillance
En outre, depuis de longs mois, il coexiste une paralysie de l'activité scolaire au NOSO. Cela rend les établissements scolaires et universitaires inaccessibles aux élèves, étudiants et au personnel enseignant.
Ces zones devenues dangereuses ont fait suite aux violations des dispositions pertinentes des lois et règlements de la République.
Ainsi le Cameroun assiste à une véritable transgression des conventions internationales relatives au Droit à l'enfant à l'éducation. Ces hors la loi ont systématiquement lancé un mot d'ordre de grève, avec des menaces de toutes sortes à l'endroit des populations.
Face à tout cet étalage ponctué de barbarie, diverses agressions physiques et des prises d'otages ont été constatées dans les régions du NOSO.
Des mesures seront appliquées dans les régions du NOSO
Durant le mois de janvier au mois d'août 2019, 27 attaques terroristes ont été perpétrées contre le système éducatif au NOSO. Un total de 19 enseignants et 58 étudiants kidnappés dans les universités de Bamenda et de Buéa. Le Gouvernement de la République appelle à la mobilisation de toute la nation pour que cette anarchie malsaine cesse. Il tient ainsi à rassurer les populations que des mesures drastiques seront prises par les autorités administratives et par les forces de défense et de sécurité. Ceci pour garantir et créer des conditions appropriées pour avoir une rentrée des classes sécurisée en dépit des menaces de toute nature.
L'État en appelle à la Communauté internationale, aux pays amis du Cameroun où résident certains commanditaires de ces troubles insurrectionnels au NOSO à prendre conscience du préjudice qu'ils causent aux populations. Ceux-ci devraient être dénoncés sans aucune autre forme de procès. Le 2 septembre 2019, le cycle maternelle et primaire et ceux du secondaire vont reprendre le chemin sur l'ensemble du territoire national pour le compte de l'année 2029-2020. L'enseignement supérieur viendra ensuite. Tout sera mis en œuvre sur le plan sécuritaire pour garantir une rentrée scolaire dans la paix et le calme.